La pression monte encore d’un cran contre Google. D’après plusieurs sources, la Commission européenne s’apprêterait à lancer une procédure formelle contre le géant de l’internet. Depuis novembre 2010, sur la base de nombreuses plaintes notamment de Microsoft, Foundem, Nokia, Trip Advisor, Mappy, elle a ouvert une enquête pour abus de position dominante à son égard dans le domaine de la recherche en ligne où en Europe Google détient entre 75 à 90 % du marché, selon les Etats membres.
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Le sénat américain s’en mèle
La Commission est la seule instance, à ce jour, à avoir exposé des griefs, même de manière informelle à Google. Aux Etats-Unis, la FTC, la puissante agence fédérale chargée de la défense des consommateurs, indépendante de par son statut, l’avait blanchi en janvier 2013. Mais, d’après le Wall Street Journal, les experts de sa division de la concurrence avaient, dans un rapport préliminaire de 2012, recommandé d’engager des poursuites. Ce texte soulignait que le géant de Mountain View favorisait ses propres services dans ses référencements, qu’il copiait les données de ses concurrents et faisait pression sur les annonceurs pour qu’ils choisissent sa propre régie publicitaire, AdWords. Les sénateurs ont décidé de se pencher sur les liens entre Google et l’administration Obama pour établir si celle-ci a l'aidé à éviter les sanctions en faisant pression sur la FTC . Pour l’instant, il n’est pas question de rouvrir le dossier antitrust mais plutôt d’évaluer le pouvoir de lobbying de Google.