Élections européennes 2014

Le PS et l'UMP penchent pour une montée en puissance du financement de dispositifs existants, quand les Verts et les centristes se rejoignent sur un contrat d'apprentissage européen.

Pierre Moscovici, Elisabeth Guigou, Pervenche Berès. L'Europe est leur terrain commun, mais ces trois personnalités se distinguent par leur tempérament et leurs compétences. Passage en revue de leurs forces et faiblesses.

Le duel qui se joue entre les deux principaux prétendants donne lieu à une partition complexe où le Parlement européen et les gouvernements ont leur logique propre. François Hollande et Angela Merkel en ont discuté le 9 mai.

Alors que les Français s’apprêtent à envoyer une délégation marquée à droite, au plan européen, c’est le groupe rassemblant l’extrême gauche et la gauche radicale qui devrait gagner en influence au Parlement.

Au cours du deuxième débat télévisé, ils ont présenté le numérique comme l’un des principaux leviers de croissance. Martin Schulz veut se servir du droit de la concurrence pour faire face au monopole de Google.

C'est une question-clé pour la compétitivité de l'Europe, a insisté l'ancien président du Conseil italien Enrico Letta. Selon le patronat allemand (BDI), l'idée d'une centrale d'achat du gaz européenne est cependant prématurée.

Dans les faits, les projets qui englobent un nombre restreint d'États existent déjà. Mais l’ancien ministre des affaires européennes souhaite aller plus loin, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes. Décryptage.

Le chef de file en Ile-de-France Alain Lamassoure brosse les grandes lignes de la stratégie de son parti pour les élections européennes.

La volonté de construire un clivage politique avec la droite se heurte au bilan de la gauche en Europe et à la participation conjointe aux mesures de rigueur.

Souvent rendues responsables de l'affaiblissement de la France en Europe, les lacunes économiques ne sont qu'une partie du problème. L'essentiel semble ailleurs, entre le chantage de Berlin et la résignation de Paris. Enquête.

L'ex-députée européenne socialiste Françoise Castex ne sera finalement pas tête de liste dans le Sud-Ouest.

Les eurodéputés se réunissent pour la dernière session de la mandature à Strasbourg. Depuis 2009, ils ont commencé à se saisir de leurs nouvelles prérogatives. Mais leurs difficultés à s'imposer dans le jeu politique européen sont encore bien réelles.

Les deux principaux candidats à la tête de la prochaine Commission ont montré leurs convergences de vue dans des échanges très convenus.

Vivement critiqué pour son inaction au Parti socialiste, le député européen remplace Thierry Repentin au gouvernement.

Les partis traditionnels feront une campagne ancrée sur des sujets de politique nationale, estime l'alliance entre l'UDI et le Modem, qui veut porter un discours engagé et positif sur l'Europe face au FN.

Les cinquième et sixième place en Ile-de-France font encore débat. Dans le Sud-Ouest, Marie-Thérèse Sanchez-Schmid obtient finalement la troisième place. La prochaine réunion de la commission d'investiture a lieu le 8 avril.

Candidat aux élections européennes en Finlande, Olli Rehn prend congé de ses fonctions de commissaire aux Affaires économiques samedi 5 avril. D’autres vont le suivre.

Le Front de Gauche n’a pas encore annoncé ses listes, mais son chef historique a déjà dévoilé l’axe principal de sa campagne: la lutte contre l’accord de libre-échange dans lequel il voit “un épisode de la réorganisation sociale au niveau mondial”.

Cinq mois après avoir été évincé du pouvoir au Luxembourg, l'ancien Premier ministre a été désigné par le Parti populaire européen comme son prétendant à la présidence de la Commission.