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Dans un courrier adressé à EDF fin décembre, que Contexte publie, l’Agence des participations de l’État (APE) et la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) demandent des gages à l’électricien sur sa stratégie à l’export, et plus particulièrement sur un appel d’offres pour un ou plusieurs EPR en République tchèque. L’État actionnaire fixe un certain nombre de conditions pour apporter son plein soutien à EDF dans ce projet et rappelle l’entreprise à ses priorités.
Contexte publie une note des autorités françaises exposant des pistes pour soutenir l’économie et l’industrie du continent. Il s’agit de répondre à l’Inflation Reduction Act, par lequel le gouvernement américain entend aider massivement ménages et entreprises. En s’inscrivant dans la continuité de l’agenda acté durant la présidence française de l’UE, Paris veut cranter le principe d’un nouvel instrument financier en échange de l’assouplissement des aides d’État demandé par Berlin.
Après une année de turbulences, Bruxelles et Paris s’efforceront d’ouvrir une nouvelle page avec une série de textes structurants : celui sur la réforme du marché de l’électricité, dont la Commission européenne doit dévoiler les premiers contours sous peu, et ceux sur les énergies renouvelables et le nucléaire, qui doivent être votés puis mis en œuvre à Paris. Mais la crise – et la réforme des retraites côté français – risque de jouer les trouble-fêtes, une fois de plus.
Début janvier, les autorités françaises ont fait circuler une note – leur « stratégie Made in Europe » – que Contexte publie. L’idée ? Nourrir les débats du Conseil européen des 9 et 10 février prochains, qui se penchera sur la réponse européenne à l’Inflation Reduction Act (IRA) subventionnant la décarbonation de l’économie américaine.
Le pays scandinave préside depuis le 1ᵉʳ janvier le cénacle des États membres. À cette position, la Suède a la lourde tâche de faire avancer les négociations entre les Vingt-Sept et avec le Parlement européen sur tous les dossiers législatifs en cours. Contexte a identifié pour vous les personnalités clés pour cet exercice.
Cérémé, PNC France, et dans une moindre mesure Les Voix du nucléaire… L’essor récent de ces associations, pronucléaire et virulentes dans leurs critiques des énergies renouvelables, a accompagné le retour en grâce de l’atome, à la fin du premier mandat d’Emmanuel Macron. Leur discours, jugé « extrême » et « irréaliste » par un grand nombre d’observateurs, permet néanmoins de mieux faire passer les positions plus « raisonnables » de certains acteurs de la filière nucléaire.
Le 19 décembre, les ministres de l’Énergie de l’UE ont donné leur feu vert à un mécanisme de plafonnement des prix du gaz liés à la bourse TTF. Ce plafond – qui ne descendra pas sous la barre des 180 euros par mégawattheure – sera modulable en fonction du reste du marché mondial. Surtout : il est flanqué d’une longue liste de clauses assurant sa suspension au moindre soupçon d’effets néfastes sur l’approvisionnement ou les marchés.
Au forceps, États et députés ont réussi à se mettre d’accord sur trois textes clés du paquet climat dans la nuit du 17 au 18 décembre : réforme du marché carbone, fonds social et mécanisme carbone aux frontières. Les négociateurs ont dû faire preuve de souplesse pour obtenir un tel résultat. Ils devront désormais convaincre leurs institutions respectives de voter les textes. Le soutien de l’Allemagne pose encore question.
Dix heures de négociations quasi ininterrompues et toujours pas d’accord pour plafonner le prix du gaz. Les positions des Vingt-Sept sur ce que doit être un prix acceptable pour le gaz sont restées trop éloignées. Le dossier est renvoyé au rendez-vous du 19 décembre.
Alors que la présidente de la Commission européenne s’était engagée à réformer le marché de l’électricité européen début 2023, ses promesses de « refonte structurelle » se sont vite muées en simples annonces d’« ajustements ». L’hostilité du secteur à toute forme de révolution et la technicité du sujet pourraient avoir raison des ambitions d’Ursula von der Leyen.
Atterrissage surprise sur le marché du carbone du secteur aérien. Le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord sur un ETS aviation renforcé au petit matin du 7 décembre. En mettant entre parenthèses l’épineuse question des vols internationaux.
L’examen du texte débutera dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 5 décembre. Comme en commissions, les discussions devraient s’intensifier autour des problématiques de planification du développement des énergies renouvelables, du partage de la valeur des parcs et de la raison impérative d’intérêt public majeur.
À l’issue d’un long débat, le 25 novembre, opposant défenseurs du bloc communal et partisans du bloc intercommunal, la commission des Affaires économiques a tranché en faveur des seconds. Elle a confirmé que le Schéma de cohérence territoriale était le bon document pour définir les zones susceptibles d’accueillir des installations d’énergies renouvelables.
Avec sa proposition pour limiter le prix du gaz, l’exécutif européen réussit à se mettre à dos les anti comme les proplafonnement. Dévoilée moins de quarante-huit heures avant une énième réunion des ministres de l’Énergie, la proposition, pourtant réclamée par les États, pourrait bien faire déraper les débats.
Le nouveau numéro deux de l’ambassade de France auprès de l’UE a fait ses classes à Sciences Po, à l’ENA, puis au Quai d’Orsay. Mais cet ex-militant de gauche a aussi suivi un cursus plus singulier, à la CGT et auprès de Ségolène Royal. Portrait d’un haut diplomate « qui va au combat ».
Rédiger les amendements, coordonner les travaux des députés, suivre l’évolution des rapports de force… : les conseillers des groupes cumulent une maîtrise technique des sujets, un solide bagage juridique et une lecture fine des équilibres politiques. Contexte publie un trombinoscope complet de ces acteurs clés du travail parlementaire.
Ce sont les batailles qui empoisonnent la vie du Parlement européen. Guerres de commissions ou guerres d’ego, elles allongent régulièrement de plusieurs mois l’attribution des dossiers législatifs, pourtant censée n’être qu’une formalité. Autant de temps perdu face au Conseil, qui est souvent le premier à rendre sa copie. Contexte a fait tourner le chrono, jusqu’à sept mois parfois.
Projet de loi sur les énergies renouvelables, commission d’enquête sur l’indépendance énergétique, crise des prix… Au Palais-Bourbon, la majorité est en quête de nouveaux référents sur l’énergie, en milieu hostile.
Les présidents des commissions des Affaires économiques et du Développement durable de l’Assemblée nationale, macronistes de la première heure, vont se retrouver au cœur des débats législatifs sur la transition écologique. Avec chacun son style et sa vision, opposés selon certains, complémentaires pour d’autres. Portraits croisés.
La Commission européenne a dévoilé le 28 octobre la révision de son encadrement des aides d’État, dont une version « adaptée à la crise » est en vigueur depuis le mois de mars. Bruxelles étend ce cadre provisoire révisé jusqu’au 31 décembre 2023. Les plafonds doublent, voire triplent, et de nouvelles catégories d’aides font leur apparition.