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Contexte recense les nombreux dossiers qui s’imposent d’ores et déjà au président réélu le 24 avril, au risque d’entraver fortement ses marges de manœuvre au cours de son prochain quinquennat.
Rompant avec une organisation du ministère de l’Écologie vieille de quinze ans, la promesse d’un Premier ministre de la planification écologique, épaulé par deux ministres, laisse circonspects la plupart des observateurs interrogés par Contexte. Elle concorde toutefois avec l’idée, partagée par les connaisseurs des arcanes gouvernementaux, de la nécessité d’une profonde rénovation de l’action publique pour faire enfin avancer la transition écologique.
Le fameux « Avec vous » martelé par Emmanuel Macron durant sa campagne éclair, convainc-t-il les partenaires sociaux et les représentants d’intérêts ? Échaudés par un quinquennat très vertical et atypique du fait des crises, ils redoutent de se confronter à une impulsion politique des sujets toujours centralisée à l’Élysée. Sauf si la majorité qui se dessine fin juin est plus composite.
Hausse durable des prix, chantier du nucléaire, réorganisation d’EDF et financement de la transition : les défis du quinquennat qui s’ouvre sont nombreux. Emmanuel Macron devra s’y atteler, sans négliger l’ambition climatique française et européenne.
Depuis plus d’un an, les représentants d’intérêt ont organisé des rencontres avec les équipes de campagne. Mais personne n’était vraiment préparé à l’éventualité d’une victoire de Marine Le Pen. Depuis trois semaines, le scénario est discuté au sein des cabinets d’affaires publiques comme chez leurs clients. À ce stade, pas d’affolement, les stratégies d’action ne sont pas bousculées. Mais les calculs et les analyses s’affinent.
Confronté à sa dépendance énergétique envers la Russie, Berlin doit revoir sa consommation de produits fossiles. Du pain bénit pour la transition prônée par les écologistes de la coalition au pouvoir, au prix de compromis à court terme.
Jusqu’ici épargnés par les sanctions économiques, les produits énergétiques russes sont dans les radars bruxellois depuis la découverte de centaines de cadavres de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha. La Commission a notamment proposé le 5 avril un embargo sur le charbon ; le pétrole pourrait suivre. Le gaz, lui, continue de diviser fortement.
S'appuyant sur son bilan mais aussi sur ses échecs, le président candidat veut poursuivre les réformes lors d'un second quinquennat. Entré tardivement en campagne, Emmanuel Macron a déroulé son programme lors d'une très longue conférence de presse, le 17 mars, sans toutefois parvenir à lever toutes les interrogations sur ses intentions.
Imaginé pour amortir le coût de la transition énergétique pour les plus précaires, l’instrument est heurté de plein fouet par la guerre en Ukraine et la hausse des prix de l’énergie en Europe. Son financement dépend en effet d’une nouvelle taxe sur les émissions carbone du transport routier et des bâtiments. Ses détracteurs craignent les conséquences sociales.
Les amendements tout juste déposés par les élus pour réviser la directive RED II témoignent d’une grande divergence de vues. Cibles par secteur, rôle de l’hydrogène, de la bioénergie, impact de la guerre en Ukraine… Autant de sujets qui fâchent, sur lesquels il faudra s’accorder pour forger un compromis.
Réunis à Bruxelles jusqu’en début de soirée le 25 mars, les chefs d’État et de gouvernement ont longuement discuté d’éventuelles mesures à mettre en œuvre face à l’envolée des prix. Ils se sont finalement entendus sur une solution a minima : appeler la Commission européenne à approfondir « de toute urgence » l’évaluation de plusieurs pistes d’action.
Achats communs d’électricité et de gaz, compensations financières aux producteurs d’électricité affectés par le prix du gaz, plafonnement des prix… Contexte publie les options de court terme, face à la crise de l’énergie liée à l’Ukraine, que la Commission doit présenter en amont du sommet européen des 24 et 25 mars.
Le candidat d’extrême droite a finalement publié l’intégralité de son programme le 12 mars, sans en faire la publicité. Il avait commencé à publier des livrets thématiques à partir de la fin d’année. Sans surprise, la plus grande partie du projet est consacrée à l’immigration et à la sécurité, mais des mesures sectorielles y figurent aussi. Elles ont été élaborées au sein des 28 groupes de travail pilotés par l’ex-banquier Jonathan Nadler.
Contexte publie le projet de règlement que la Commission européenne discutera le 23 mars et qu’elle pourrait publier dans la foulée. Objectif : fixer des niveaux de stockage de gaz obligatoires chaque hiver, premier pas pour couper le cordon avec le voisin russe. Tout cela alimentera les discussions des dirigeants des Vingt-Sept au sommet européen des 24 et 25 mars.
Selon un document interne que Contexte publie, EDF étudie différentes options pour le financement du nouveau nucléaire. Mais sa mauvaise santé financière, qui implique une forte participation de l’État, et sa volonté de réduire les « dissynergies industrielles » tout en limitant l’impact sur son organisation, semblent difficilement acceptables par Bruxelles. Plusieurs pistes mènent à une nationalisation d’EDF. Une possibilité effleurée par Emmanuel Macron lors de la présentation de son programme, le 17 mars.
Contexte publie le projet de « cadre temporaire » autorisant de façon exceptionnelle certaines aides d’État en raison des conséquences de la guerre en Ukraine. Il a été transmis aux États membres le 10 mars.
Dossiers bruxellois, nucléaire, énergies renouvelables, décentralisation et rénovation énergétique… La candidate LR à la présidentielle a affiné ses propositions, sur fond de conflit en Ukraine. Contexte fait le point avant la présentation officielle du programme, qui devrait intervenir la semaine prochaine.
Confronté aux discours hostiles d’une partie des candidats, le secteur reste serein, misant sur un « principe de réalité » le rendant incontournable dans le mix électrique. Les acteurs déplorent toutefois le niveau du débat, qui se résume bien souvent au traditionnel « nucléaire versus éolien ».
Contexte publie le projet de révision des règles européennes visant à réduire les rejets de ces puissants gaz à effet de serre, utilisés notamment dans de nombreux appareils électriques. Cette proposition législative, que la Commission prévoit de dévoiler le 5 avril, doit permettre à l’UE de rester dans les clous de la réglementation internationale en vigueur.