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En déplacement sur le site de General Electric le 10 février, le président de la République a annoncé son souhait de construire six EPR2 et de lancer les études pour huit réacteurs supplémentaires. Il entend également prolonger « tous les réacteurs qui peuvent l’être » au-delà de cinquante ans. Des choix qui ne pourront être mis en œuvre qu’en cas de réélection en avril prochain.
Contexte publie trois projets de textes encadrant cette mesure exceptionnelle, destinée à plafonner la hausse des tarifs réglementés de vente de l'électricité à + 4 % en 2022, face à la flambée des prix sur les marchés.
L’exécutif européen a présenté, le 2 février, la version définitive de son texte intégrant le gaz et le nucléaire à la taxonomie de l’investissement durable. Au programme : de légères modifications par rapport aux critères proposés fin décembre, qui n’auront toutefois pas permis d’éviter la bronca parmi les commissaires.
Le concept, qui implique de changer nos modes de vie pour tenir les objectifs climatiques, peine à se faire une place dans le débat politique. Associé à la décroissance ou à l’austérité, il est rejeté par les principaux candidats du centre à l’extrême droite, mais aussi par les acteurs économiques. À gauche, l’idée est plus volontiers mise en avant.
La candidate socialiste a présenté ses « 70 propositions » le 14 janvier, en réalité elles sont bien plus nombreuses, puisque chacune se décline en mesures. Contexte a évalué la faisabilité de ces mesures dans les thématiques couvertes par la rédaction (institutions, Europe, transports, agriculture et alimentation, numérique, environnement, énergie, e-santé).
Pour les autres catégories d’énergies fossiles, l’interdiction entrera en vigueur en août 2022, selon un projet de décret issu de la loi climat et résilience que Contexte publie. Pour le gaz, ce sera en juillet 2023. Un délai justifié par la fin des tarifs réglementés de vente pour les particuliers et la nécessité de permettre aux nouveaux fournisseurs de « se faire connaître ».
C’est l’un des textes les plus controversés du paquet climat que la présidence française du Conseil de l’UE a choisi de mettre sur la table dès la première réunion des ministres de l’Énergie de l’UE, les 21 et 22 janvier. Paris est dans une position paradoxale : très critique sur le projet, elle est toutefois contrainte de le faire avancer pour éviter qu’il ne s’envenime et ralentisse les négociations de l’ensemble des textes présentés en juillet.
Le numéro deux de la représentation de la France auprès de l’UE est chargé de négocier une palette de politiques européennes, du paquet climat à la régulation des plateformes numériques, en passant par les questions sociales, la pêche ou l’environnement. Un personnage clé de la présidence française du Conseil de l’UE, qui court jusqu’à fin juin 2022. Portrait.
En France, la campagne électorale se déroule dans un contexte de flambée des prix de l’énergie. Des annonces sur le nucléaire et une avalanche de textes réglementaires sont attendues. La scène européenne est occupée par les négociations des paquets sur le climat et sur le gaz. La présidence française du Conseil de l’UE y joue les chefs d’orchestre.
Contexte publie le projet de rapport sur le marché du carbone qui doit être présenté en commission de l'Environnement le 14 janvier. Extension à la route et aux bâtiments ou suppression des quotas gratuits : Peter Liese (PPE) s’attaque aux points chauds de la révision de l’ETS.
La Commission européenne a donné gain de cause à la France, à l’Allemagne et à leurs alliés respectifs, qui menaient depuis deux ans une offensive tous azimuts pour garantir le label « investissement vert » à ces deux sources d’énergie. Sa proposition, envoyée aux États membres le 31 décembre, est loin de contenter tout le monde et pourrait faire l’objet d’une action en justice.
Sommé par le Conseil d’État d’apprécier l’impact environnemental de tous les projets, quelle que soit leur taille, le gouvernement est forcé d’étoffer un dispositif déjà fort complexe. Un mouvement qui va à l’encontre du discours de simplification tenu depuis le début du quinquennat.
L’hydrogène bas carbone s’impose comme l’élément central de la révision de la législation sur le gaz de l’UE présentée le 15 décembre par la Commission européenne. Les industriels du secteur applaudissent. Et les gaziers traditionnels espèrent en tirer parti.
Le président de la République a présenté à la presse, le 9 décembre, ses priorités pour la présidence française du Conseil de l’Union européenne, qui débutera au 1ᵉʳ janvier pour six mois. Autonomie stratégique, DSA/DMA, salaires minimums européens, paquet climat…, passage en revue du contexte dans lequel s’inscrivent les principaux objectifs.
La présidence française du Conseil de l’Union européenne, qui débute le 1ᵉʳ janvier 2022 pour six mois, mobilise plusieurs administrations à Paris et Bruxelles. Passage en revue de l’organisation et des personnes clés sur les priorités connues de la France : mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, DSA et DMA, paquet social, boussole stratégique…
Dans une interview accordée à Contexte, le président de la commission, Cristian Bușoi, annonce qu'il veut voter « avant l’été » la position du Parlement sur les textes présentés mi-juillet. Un dossier « chaud », que l'élu roumain de droite (PPE) compte bien suivre de bout en bout en conservant son poste lors du traditionnel mercato de mi-mandat, début 2022.
Si les programmes sont traditionnellement présentés en janvier-février avant une élection présidentielle, les candidats déclarés et le président de la République sortant ont déjà distillé des idées plus ou moins précises dans leurs discours et dans leurs interviews. Contexte a recensé ces propositions sur les thèmes clés de l’économie, des institutions et des secteurs énergétique, environnemental, agricole et agroalimentaire, numérique, de la e-santé, des transports… L’infographie sera mise à jour au fil de l’eau jusqu’à la publication des programmes définitifs des candidats.
Attendue le 14 décembre, la révision de la directive EPBD doit permettre de faire baisser la consommation en énergie du secteur ainsi que ses émissions de CO₂. La version provisoire, que Contexte publie, s’attaque aux logements neufs comme anciens, avec de nouveaux objectifs à atteindre d’ici dix à vingt ans.
Contexte publie une version provisoire d’un projet de règlement qui sera présenté le 14 décembre. Des obligations de détection des émissions au niveau des installations sont prévues pour les exploitants gaziers européens. Mais Bruxelles n’impose ni objectifs de réduction des fuites ni mesures spécifiques pour les importateurs.