Contexte Santé est en ligne ! Profitez d’un essai de 15 jours
Déjà abonné ? Connectez-vous
Contexte publie les projets de révision de la directive et du règlement encadrant le marché européen du gaz. L’ambition de la Commission ? Décarboner le secteur, protéger le consommateur et intégrer l’hydrogène. Un grand dépoussiérage attendu pour mi-décembre.
Des dizaines de ministères, huit groupes de travail, plus de soixante réunions au programme. Les instances du Conseil de l’Union où sont discutées les mesures présentées mi-juillet sont si nombreuses que certains, à Bruxelles, craignent un éparpillement des débats. Les mêmes insistent sur la nécessité de mieux les coordonner. Un défi pour la future présidence française de l’UE.
La conférence de Glasgow s’est terminée le 13 novembre à l’issue d’une folle journée de prolongations, dans un mélange de soulagement et d’incrédulité. Les textes adoptés permettent quelques avancées, sans être en phase avec l’urgence climatique.
La tension est désormais palpable dans les longs couloirs du Scottish Event Campus de Glasgow. La Conférence, censée s’achever ce soir, jouera à coup sûr les prolongations.
Au dixième jour de la conférence, la diplomatie climatique semble ronronner. Mais en apparence seulement, car les parties fourbissent leurs armes en prévision d’une accélération, dans les dernières heures du temps réglementaire.
La conférence de Glasgow entame sa deuxième semaine. L’euphorie des annonces se dissipe et les négociations formelles se poursuivent. Les ministres, attendus les 9 et 10 novembre, tenteront de débloquer les points les plus compliqués.
Au quatrième jour de la conférence climat, des annonces significatives ont marqué le secteur de l’énergie, mais les discussions se recentrent progressivement sur les négociations plus techniques concernant la mise en œuvre de l’accord de Paris.
Les chefs d’État ont quitté la conférence de Glasgow, laissant derrière eux une traînée d’annonces et un esprit plutôt constructif alors que les négociations démarrent. Contexte fait le point dans le nouvel épisode de son journal de bord.
L’ouverture, ce week-end, de la 26ᵉ Conférence internationale pour le climat, doublée d’un sommet du G20, a donné le coup d’envoi de deux semaines cruciales pour la lutte contre le changement climatique. Dans son journal de bord, Contexte chronique les premiers jours, très politiques. De nombreuses prises de parole et quelques annonces fortes n’ont pas encore vaincu le pessimisme ambiant sur les chances de succès.
À la différence de celle de Paris, la rencontre de Glasgow ne se terminera pas par un accord, mais par une somme d’actions et de décisions qu’il faudra comptabiliser. Contexte fait le point sur les sujets à surveiller de près.
Dans un document de travail daté d’octobre que Contexte publie, le gouvernement table sur une possible mise en service de la première paire de réacteurs « au plus tôt à l’horizon 2040 », quand les nouveaux scénarios de RTE retiennent la date de 2035. La version officielle du rapport, qui sera publiée bientôt, devrait néanmoins prendre des hypothèses plus optimistes. L’administration revoit également à la hausse le coût du programme, qui irait de 52-56 milliards d’euros à 64 milliards.
La trajectoire « de référence » des « Futurs énergétiques » présentés le 25 octobre table sur une consommation d’électricité de 645 TWh en 2050, en hausse de 35 % par rapport à aujourd’hui. Si le gestionnaire de réseau estime qu’il y aura besoin de « beaucoup d’énergies renouvelables » quel que soit le scénario de mix électrique retenu, il conclut que « construire de nouveaux réacteurs nucléaires est pertinent du point de vue économique ».
Alors que RTE dévoilera lundi 25 octobre le détail très attendu de ses scénarios électriques à l’horizon 2050, Contexte publie les hypothèses travaillées en parallèle par l’agence de la transition écologique. La sobriété y est parfois très poussée, plus que chez RTE ou négaWatt. Le nouveau nucléaire, lui, l’est beaucoup moins.
Le directeur général de GRTgaz, qui a rempilé en mai pour quatre ans à la tête du gestionnaire de réseau de transport, estime dans une interview à Contexte que la filière a encore des progrès à faire pour montrer que les gaz verts sont complémentaires à l’électricité dans le mix énergétique. Il livre également des premières pistes sur l’impact de l’hydrogène « propre » sur les réseaux.
Baisses des taxes, interdictions temporaires des coupures, renforcement de la surveillance du marché, étude de la pertinence de réserves de stockage communes pour le gaz… Bruxelles a présenté sa « boîte à outils » contre la flambée des prix le 13 octobre. Au programme : des recommandations aux États membres et la promesse d’étudier des solutions européennes de « moyen terme ».
Le think tank présidé par l’incontournable Jean-Marc Jancovici jouit d’une notoriété grandissante. Avec son « plan de transformation de l’économie française », il ambitionne d’influencer le débat de l’élection présidentielle de 2022. Il a déjà rencontré une vingtaine d’équipes de campagne et de candidats et compte sur ses bénévoles, les « Shifters », pour le porter dans leurs réseaux respectifs.
Au Conseil de l’UE, les discussions du 6 octobre ont principalement consisté à comprendre qui est pour et qui est contre l’extension du marché du carbone européen au secteur routier et au bâtiment. Et de poser quelques jalons sur les autres textes du paquet législatif, comme celui sur les émissions des voitures.
La ministre de la Transition écologique a réuni les professionnels du secteur le 5 octobre pour présenter dix mesures « pour un développement maîtrisé et responsable de l’éolien ». Avec cette riposte, Barbara Pompili donne des gages aux pro-éolien, mais aussi à ses détracteurs. Dans un débat présidentiel marqué par les nombreuses attaques contre la filière, cette initiative reste un acte isolé au sein du gouvernement.
Avant même que le gaz ne soit au cœur du débat sur la flambée des prix de l’énergie, Bruxelles s’était engagée à réviser les règles encadrant le secteur. Contexte publie une première version de l’étude d’impact qui dévoile, dans les grandes lignes, ce que la Commission entend présenter le 14 décembre. Au programme : des règles « adaptées » mais pas séparées pour l’hydrogène ou l’interdiction des contrats à long terme pour le gaz fossile à partir de 2050.
Face à la flambée des prix du gaz et de l’électricité, la rallonge du chèque énergie n’a pas suffi. Le Premier ministre a été contraint d’en faire plus et d’annoncer un gel des tarifs réglementés du gaz jusqu’au printemps 2022. Pour l’électricité, la hausse tarifaire sera plafonnée à 4 % pour un an à compter du 1ᵉʳ février prochain.