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La flambée des factures d’électricité et de gaz partout en Europe s’impose comme l’un des dossiers les plus chauds de la rentrée. Mis sous pression, les responsables politiques se tournent vers Bruxelles, taclant au passage une mesure phare de son paquet climat : l’extension du marché du carbone. Un bouc émissaire idéal pour certaines capitales, déjà critiques des ambitions climatiques de l’Union.
Ce réseau professionnel, créé en 2019 pour fédérer des fonctionnaires engagés pour le climat, connaît un véritable essor. S’il se dit non partisan, il constitue, pour EELV, un vivier d’experts ayant à la fois une « culture écolo » et une « culture de gouvernement ». Un atout pour Yannick Jadot qui veut incarner « l’écologie pour agir ».
Rénovation énergétique, chèque énergie, TICPE, énergies renouvelables… Contexte fait le point sur le volet énergétique de ce dernier projet de loi de finances de la mandature, qui doit être complété dans les prochaines semaines par un nouveau plan d’investissement.
Le PLF 2022 doit être présenté en Conseil des ministres ce 22 septembre. Comme attendu, les crédits relatifs au plan d’investissement France 2030 et au revenu d’engagement pour les jeunes, annoncés par le président de la République, ne figurent pas encore dans le texte. Ils seront introduits par amendements en première lecture.
Pour en maîtriser les coûts, l’Allemagne d’Angela Merkel a bridé sa transition énergétique. Cette approche, sanctionnée par la Cour constitutionnelle, oblige la première économie européenne à accélérer pour atteindre la neutralité carbone en 2045. Problème, les programmes des partis en lice pour les législatives du 26 septembre ne semblent pas à la hauteur des enjeux.
Tribunes, mobilisations d’étudiants, constitution de « task force » et de réseaux informels… Plusieurs initiatives ont été lancées ces derniers mois pour « écologiser » l’administration et renforcer la formation des hauts fonctionnaires sur les questions environnementales et climatiques. Enquête sur ces groupes qui cherchent à promouvoir la transition au cœur de l’appareil d’État.
Les débats qui ont émergé avec la crise du Covid commencent à se cristalliser. Europe de la santé, État de droit, rivalités commerciales et relations transatlantiques ont été évoqués. Mais aussi et surtout, l’enjeu de l’autonomie stratégique a occupé une place de choix dans les propos de la présidente de la Commission européenne. Elle a annoncé une future législation pour favoriser le développement de l’industrie européenne des semi-conducteurs, ces pièces électroniques jugées cruciales pour l’économie. La question de la volonté de l’Union de se défendre seule dans un monde instable a aussi été ouvertement posée.
Au pied du mur, l’Allemagne doit accélérer sensiblement sa transition énergétique afin de parvenir à la neutralité carbone en 2045. Malgré des propositions ambitieuses chez les Verts, la gauche radicale, le SPD ou les conservateurs, l’institut DIW estime qu’aucun programme présenté pour les législatives du 26 septembre ne permet d’atteindre l’objectif d’une baisse de 65 % des émissions en 2030. Sur plusieurs sujets, comme la sortie du charbon, des frictions entre les partis sont anticipées pour la formation de la future coalition.
Fin de quinquennat oblige, les gros dossiers à l’ordre du jour se font moins nombreux en France, où tous les esprits commencent à se tourner vers la présidentielle. Côté européen, l’automne et le début de l’hiver seront à l’image du premier semestre : fournis. Suites du paquet climat, taxonomie, COP26 et présentation du paquet gazier sont notamment au menu.
Les commissions parlementaires aiguisent leurs stratégies pour réclamer plus de compétences sur le paquet climat. En parallèle, elles doivent désigner les groupes politiques qui mèneront les débats sur chaque texte. Contexte fait le point sur les négociations.
Le parti, qui désignera fin septembre son champion pour la présidentielle de 2022, est face à un phénomène nouveau : l’arrivée d’adhérents pro-nucléaire. La plupart d’entre eux se disent proches du think tank The Shift Project. Encore très minoritaires, ils tentent de lancer le débat et espèrent faire bouger les lignes. Mais la position antinucléaire du parti reste ferme, pour l’instant.
Malgré les différences de cultures, de doctrines, voire de revendications, le rapprochement entre les corps intermédiaires à l’œuvre ces dernières années sous la pression des Gilets jaunes et de l’exercice du pouvoir d’Emmanuel Macron va s’intensifier dans la dernière ligne droite de la campagne. Principal défi de cette alliance contre-nature : conjuguer les questions sociales et environnementales. Contexte a rencontré les protagonistes.
La rentrée s’annonce cruciale pour les acteurs de la filière. Portée par de plus petites entreprises, celle-ci doit faire oublier les revers du passé et se faire une place dans les appels d’offres de la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie.
Contexte publie le projet de recours au Conseil constitutionnel que s’apprêtent à déposer les trois groupes de gauche de l’Assemblée et une partie du groupe Libertés et Territoires. Les députés ciblent la totalité du projet de loi climat adopté le 20 juillet par le Parlement. Ils estiment qu’il ne garantit pas « le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé », inscrit à l’article 1ᵉʳ de la Charte de l’environnement.
Le syndicat a lancé un « think tank interne », qui réfléchit aux grands sujets liés à l’énergie. Ce cercle de réflexion arrêtera ses premières positions en septembre pour tenter d’influencer le débat public dans le cadre de la campagne de l’élection de 2022.
Comment gérer 350 000 tonnes de matières radioactives sans fragiliser la santé financière – déjà chancelante – d’EDF et de la filière ? Une équation à plusieurs milliards d’euros que l’exécutif devra résoudre dans le prochain plan national de gestion.
Des administrations de Bercy et du ministère de la Transition écologique critiquent sévèrement le dispositif CEE dans un rapport d’inspection confidentiel daté de novembre 2020, que Contexte publie. Elles formulent des propositions d’amélioration dont l’exécutif a peu tenu compte pour la 5ᵉ période.
Le 14 juillet, la Commission européenne a présenté son paquet climat, monstre législatif d’une ampleur inédite : une quinzaine de textes dévoilés de concert. Elle signe là le début d’un long feuilleton législatif, que Contexte vous décrypte.
Contexte déchiffre les grands enjeux de la quinzaine de directives et règlements que la Commission européenne a publiée, le 14 juillet, pour permettre à l’UE de réduire d’au moins 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Texte par texte, retrouvez les ambitions, les chiffres clés et les arbitrages principaux.
Zones à faibles émissions, droit de veto sur l’éolien, publicité, écocide, engrais azotés… Contexte détaille les principaux points du compromis trouvé par les députés et les sénateurs dans la nuit du 12 juillet.