Contexte Santé est en ligne ! Profitez d’un essai de 15 jours
Déjà abonné ? Connectez-vous
Malgré la percée des sociaux-démocrates et l’arrivée des Verts au gouvernement allemand, l’Union ne s’attend pas à de grands bouleversements dans les positions défendues par Berlin. L’interrogation majeure réside dans le poids que les écologistes pourront exercer dans la vie de la nouvelle coalition, alors que les législations qui doivent façonner la transition verte sont en cours de discussion.
Porté à bout de bras par la Commission européenne, le code destiné à assécher les finances de la désinformation en Europe a pris un retard de trois mois. Un délai qui s’explique par des désaccords de fond entre les signataires et par les ingérences de l’exécutif.
L’arrivée des députés La République en marche (LRM) et la réforme du règlement n’ont pas bouleversé le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Si les missions d’information se sont multipliées, l’empreinte des parlementaires sur les textes n’a guère progressé.
Pour les six mois de sa présidence tournante du Conseil de l’UE, la France compte aller au-delà de son rôle de pilote des négociations des dossiers législatifs en cours d’examen à Bruxelles. Emmanuel Macron veut s’appuyer sur cette séquence pour impulser une nouvelle étape dans la construction de l’Union européenne.
Le président de la République a présenté à la presse, le 9 décembre, ses priorités pour la présidence française du Conseil de l’Union européenne, qui débutera au 1ᵉʳ janvier pour six mois. Autonomie stratégique, DSA/DMA, salaires minimums européens, paquet climat…, passage en revue du contexte dans lequel s’inscrivent les principaux objectifs.
La présidence française du Conseil de l’Union européenne, qui débute le 1ᵉʳ janvier 2022 pour six mois, mobilise plusieurs administrations à Paris et Bruxelles. Passage en revue de l’organisation et des personnes clés sur les priorités connues de la France : mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, DSA et DMA, paquet social, boussole stratégique…
Comme en 2017, le secteur affiche son unité pour mieux peser sur le scrutin. Un rapprochement dont la portée est pourtant limitée.
Entre le 1ᵉʳ janvier et le 30 juin 2022, la France sera à la tête du Conseil de l’Union européenne. Quel sera son rôle ? Le pays qui occupe ce poste de façon temporaire peut-il tirer profit de cet exercice ? En quoi son action est-elle importante pour faire avancer, ou non, la politique européenne pendant six mois ? Coup de projecteur sur le fonctionnement et les marges de manœuvre d’une présidence tournante.
Issue de la « bande à Dray », Thaima Samman dirige depuis 2010 l’un des rares cabinets de conseil alliant expertise juridique et affaires publiques, réputé dans le secteur de la tech. Ancienne d’August Debouzy, cette forte personnalité a fait des passages remarqués chez Philip Morris et Microsoft, où elle a rodé sa méthode.
À trois ans des élections, l’exécutif européen veut réformer les règles de financements. Autoriser à nouveau ceux provenant de l’extérieur, créer une nouvelle catégorie de ressources, augmenter la participation du budget de l’Union et renforcer la traçabilité des fonds sont les quatre axes clés des propositions mises sur la table.
Si les programmes sont traditionnellement présentés en janvier-février avant une élection présidentielle, les candidats déclarés et le président de la République sortant ont déjà distillé des idées plus ou moins précises dans leurs discours et dans leurs interviews. Contexte a recensé ces propositions sur les thèmes clés de l’économie, des institutions et des secteurs énergétique, environnemental, agricole et agroalimentaire, numérique, de la e-santé, des transports… L’infographie sera mise à jour au fil de l’eau jusqu’à la publication des programmes définitifs des candidats.
Contexte publie la proposition de règlement sur la publicité politique adoptée par le collège des commissaires européens ce mardi 23 novembre. Avec ce texte, les plateformes doivent indiquer clairement aux internautes qui finance les publicités politiques qu’ils voient. En parallèle, le projet interdit le ciblage fondé sur des données personnelles sensibles, comme le genre ou la religion, sans consentement.
Lancée début 2020, la refonte de la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer va s’achever cet hiver. Le projet d’organigramme est désormais stabilisé et le processus de réaffectation des agents va bientôt débuter.
Ce 17 novembre, le Cannois David Lisnard a été élu président de l’Association des maires de France (AMF). Avec 62,3 % des voix (sur 11 500 votants), l’élu Les Républicains l’a facilement emporté sur son homologue UDI de Sceaux, Philippe Laurent. Soutenu par la droite et la gauche, il devrait engager un dialogue musclé avec le pouvoir actuel.
L’instance présidée par Didier Migaud publie son étude destinée à appréhender les conséquences de cette évolution prévue par la loi Sapin 2. Elle espère encore faire modifier les règles pour simplifier le passage de 11 000 décideurs publics concernés à 19 000 personnes.
Des dizaines de ministères, huit groupes de travail, plus de soixante réunions au programme. Les instances du Conseil de l’Union où sont discutées les mesures présentées mi-juillet sont si nombreuses que certains, à Bruxelles, craignent un éparpillement des débats. Les mêmes insistent sur la nécessité de mieux les coordonner. Un défi pour la future présidence française de l’UE.
Le nouveau président a de l’ambition pour la formation centriste. Pour la déployer, il a besoin d’un groupe structuré et visible, au sein du Parlement comme en dehors. Passage en revue des chantiers qu’il compte lancer et faire avancer.
Dans ce dossier, les députés ont fait un choix radical : renoncer à une de leurs lignes rouges pour sauver l’accord avec les États. Une décision qui s’explique par la volonté de relancer une dynamique en faveur de la régulation et de l’échange d’information qui s’est brisée après l’élan du milieu des années 2010. Récit d’une négociation étalée sur cinq ans, alors que les élus doivent approuver le texte ce 11 novembre.
La règle du non-cumul des mandats impose de choisir entre un mandat exécutif local et un mandat de parlementaire. De nombreux maires ont déjà choisi, refusant d’aller siéger dans une Assemblée de plus en plus dépréciée. Un casse-tête pour les partis, alors que le débat sur le non-cumul fera son retour à l’Assemblée le 26 novembre.
Les familles politiques veulent privilégier la stabilité dans la répartition des postes à responsabilité de l’hémicycle, notamment au niveau des présidences de commissions. Quelques inconnues demeurent toutefois, comme la possible constitution d’un grand groupe d’extrême droite, les mercatos de dernière minute ou la stratégie de Renew Europe.