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Sociaux-démocrates, conservateurs, écologistes, libéraux et, dans une moindre mesure, gauche radicale… tous sont susceptibles de participer à la future coalition. À l’issue du scrutin du 26 septembre, ces partenaires potentiels devront surmonter maintes lignes rouges sur de grands sujets européens. Inflexibles sur le pacte de stabilité, les libéraux du FDP font figure d’obstacle à un sursaut d’intégration économique.
Premier cercle, soutiens actifs, renforts discrets… : Contexte reconstitue les entourages des principaux candidats à l'élection présidentielle 2022 dans une série d'infographies interactives.
L’objectif est de modifier la loi Sapin 2. Le député LRM Raphaël Gauvain souhaite renforcer les règles actuelles en obligeant les lobbyistes à déclarer toutes leurs actions d’influence, y compris lorsqu’ils ne sont pas à l’initiative ou quand ils visent le président de la République. Conformément au rapport coécrit avec son collègue Olivier Marleix (LR), il ouvre la voie à la réécriture du décret de 2017, très critiqué depuis sa publication.
La présidente de la région Île-de-France a été élue candidate de la droite par le congrès de LR, le 4 décembre 2021. Elle avait annoncé sa candidature le 22 juillet. Valérie Pécresse prône une ligne libérale et gaulliste, se définissant comme « deux tiers Merkel et un tiers Thatcher ». Elle s’entoure de fidèles qui la suivent pour la plupart depuis très longtemps.
Dernier budget du quinquennat, dernières réformes… cet automne, le premier mandat d’Emmanuel Macron amorce sa fin. Et en parallèle, les mois à venir doivent permettre aux différents partis de s’organiser en prévision de l’échéance du printemps 2022. À Bruxelles, l’ambiance sera tout autre. Deux ans après les élections de 2019, la machine européenne tourne à plein régime, entre la lutte contre le changement climatique et les débats cruciaux comme l’avenir des règles budgétaires ou l’autonomie stratégique de l’Union.
La maire socialiste de Paris est candidate depuis septembre 2021. Au-delà de son équipe parisienne, elle compte sur le tissu des élus socialistes du pays et sur le parti, qui a travaillé en amont sur des propositions.
Le parti, qui désignera fin septembre son champion pour la présidentielle de 2022, est face à un phénomène nouveau : l’arrivée d’adhérents pro-nucléaire. La plupart d’entre eux se disent proches du think tank The Shift Project. Encore très minoritaires, ils tentent de lancer le débat et espèrent faire bouger les lignes. Mais la position antinucléaire du parti reste ferme, pour l’instant.
L’amende écopée par Monsanto pour avoir commandité une cartographie d’acteurs à un cabinet de conseil interroge les lobbyistes sur cette pratique habituelle dans leur métier : recenser les parties prenantes sur un dossier afin de les contacter pour les influencer.
Malgré les différences de cultures, de doctrines, voire de revendications, le rapprochement entre les corps intermédiaires à l’œuvre ces dernières années sous la pression des Gilets jaunes et de l’exercice du pouvoir d’Emmanuel Macron va s’intensifier dans la dernière ligne droite de la campagne. Principal défi de cette alliance contre-nature : conjuguer les questions sociales et environnementales. Contexte a rencontré les protagonistes.
Contexte publie les propositions formulées par les cinq groupes de députés chargés de « repenser la démocratie parlementaire ». Le document, qui vient d’être remis au président de l’institution, sera analysé par la Conférence des présidents et le Bureau après l’été.
Contexte publie le projet de recours au Conseil constitutionnel que s’apprêtent à déposer les trois groupes de gauche de l’Assemblée et une partie du groupe Libertés et Territoires. Les députés ciblent la totalité du projet de loi climat adopté le 20 juillet par le Parlement. Ils estiment qu’il ne garantit pas « le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé », inscrit à l’article 1ᵉʳ de la Charte de l’environnement.
Après avoir renvoyé la taxe numérique à l’automne, la Commission a décidé à la dernière minute de temporiser sur deux propositions supplémentaires. Le Parlement dénonce un recul sur la feuille de route agréée en 2020. Et s’inquiète de coupes budgétaires à venir pour rembourser les centaines de milliards du plan de relance.
Pilier de la majorité depuis que François Bayrou a noué une alliance avec Emmanuel Macron en février 2017, le parti centriste tire satisfaction du quinquennat qui s’achève mais ne masque pas certains regrets. Alors que la majorité compte s’élargir encore en 2022, le Modem souhaite voir son rôle renforcé.
Ces cercles de réflexions sont-ils prescripteurs d’idées pour les partis ou les futurs candidats à la présidentielle ? Comment sont-ils utilisés et considérés par les cabinets d’affaires publiques ? Alors que la campagne pour l’élection de 2022 démarre, Contexte a enquêté.
Dans son rapport remis ce 16 juillet au Premier ministre, la députée Cécile Muschotti propose de créer une autorité administrative indépendante qui absorberait la Commission nationale du débat public, les médiateurs de l’énergie et de l’eau, ou encore le Haut Conseil pour le climat (HCC). Un projet destiné à nourrir le programme du chef de l’État pour la présidentielle de 2022.
Le 14 juillet, la Commission européenne a présenté son paquet climat, monstre législatif d’une ampleur inédite : une quinzaine de textes dévoilés de concert. Elle signe là le début d’un long feuilleton législatif, que Contexte vous décrypte.
Le texte compte six articles, mais il peut encore être complété par des saisines du gouvernement. Il doit être examiné en urgence le mercredi 21 juillet à l'Assemblée nationale, après sa présentation en Conseil des ministres, puis le lendemain au Sénat.
Zones à faibles émissions, droit de veto sur l’éolien, publicité, écocide, engrais azotés… Contexte détaille les principaux points du compromis trouvé par les députés et les sénateurs dans la nuit du 12 juillet.
Clap de fin pour le projet de loi Convention citoyenne. À l’issue de neuf heures de négociations, députés et sénateurs se sont accordés sur une version commune du texte né au milieu de la crise des Gilets jaunes. Le président de la République avait alors fait la promesse de faire émerger d’un panel de citoyens des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Alors que la souveraineté pourrait bien être l’un des grands thèmes de la campagne de 2022, les écologistes amorcent un renouveau sur les sujets numériques. Longtemps gardiens d’une vision libertaire d’internet, ils doivent revoir leur copie face à l’avènement des Gafam et aux dérives du Net.