Décryptez l’écosystème des politiques publiques : les gens, les textes, les institutions, les métiers.
Vos avantages Contexte
gratuit et sans engagement
Tout dépendra de la validation ou non par le Parlement britannique de l’accord de retrait. Mais d’ores et déjà, à Bruxelles, on réfléchit à la manière d'organiser la négociation du futur accord commercial et de la dizaine d’autres textes qui se grefferont autour.
Le gouvernement a appelé les députés LRM à la rescousse face à la colère provoquée par la hausse de la fiscalité des carburants. Il avait jusqu’alors fait la sourde oreille sur les alertes et propositions émanant du Palais-Bourbon.
À Bruxelles, les agences de lobbying ne proposent pas leurs services qu’à des entreprises ou des fédérations professionnelles. Conseiller des gouvernements étrangers est aussi un terrain de chasse pour glaner de nouveaux contrats.
La version finale de la déclaration politique dessinant les contours de l’avenir commun entre l’UE et le Royaume-Uni fait 36 pages. Elle a été approuvée par les chefs d’État et gouvernement. Commerce, sécurité et défense sont les grands axes de la future coopération. La dizaine d’accords prévus devra être négociée pendant la période de transition, soit entre le 29 mars 2019 et le 31 décembre 2020. Décryptage au fil du texte.
La plateforme Refit a été créée en 2015 par la Commission européenne pour permettre aux ONG, entreprises et représentants d’États de discuter de simplification administrative et législative. Trois ans après, le bilan est mitigé. Les différents acteurs s’y sont surtout neutralisés.
Clause de sauvetage, gouvernance, aides d’État, en deux ans de négociations, les enjeux se sont cristallisés sur quelques points cruciaux. Décryptage de ce qui a été négocié et attend d’être ratifié (ou non) pour éviter au Royaume-Uni de sortir de l’UE sans filet.
Les échanges entre les deux Parlements, jusqu’ici limités et ponctuels, vont prendre une autre dimension avec la création d’une assemblée parlementaire franco-allemande. Composée de 50 députés de chaque Chambre, elle se mettra en place début 2019.
Avec la succession d’Angela Merkel, les conservateurs allemands ont le choix : conserver la ligne de centre droit de la chancelière actuelle, ou à leur tour, céder à la tentation d’un virage à droite. D’ici au début 2019, la CDU et CSU devront renouveler leurs dirigeants.
Invités au congrès de l’ADLE, les représentants d’En marche ont annoncé une « coalition » en vue des élections européennes. L’aboutissement d’un cheminement du parti macroniste, de la tentation de l’hégémonie à la prise en compte de la réalité des partis européens, plus solides qu’il n’y paraît.
Ce député irlandais de 48 ans est le directeur de campagne du Parti populaire européen pour les élections européennes de 2019. Un poste clef pour une formation qui aspire à garder le pouvoir, au Parlement comme à la Commission.
Le vote des citoyens le 26 mai ne sera qu’une étape dans le renouvellement des dirigeants européens. Plusieurs mois de tractations, en amont et après cette date, seront nécessaires pour aboutir au résultat final. Contexte détaille le calendrier de l’année à venir.
Le Brexit a finalement bien eu lieu. L'hémicycle compte désormais 705 députés, contre 751 auparavant. Le Parti populaire reste la première force politique. Le départ des Britanniques a par ailleurs permis à l'extrême droite de ravir la quatrième place aux écologistes.
Cinq institutions vont changer de tête en 2019. Les stratégies ainsi que les jeux de pouvoirs et d’alliances entre les capitales et les grandes familles politiques européennes ont débuté, dans la plus totale opacité.
Face aux conséquences du Brexit, le gouvernement a demandé au Parlement de l’habiliter à prendre des ordonnances. Ce texte servira de base juridique, mais également politique, aux mesures d’urgence sur une série de sujets parmi lesquels les transports, le statut des citoyens français au Royaume-Uni et des Britanniques résidant en France.
Les listes ne seront officiellement déposées qu'entre le 21 avril et le 2 mai 2019 mais certains partis ou élus ont déjà fait leur choix. Pour s’y retrouver, Contexte fait l’état des lieux dans une infographie qui sera mise à jour régulièrement.
Un nouveau groupe, composé de 16 députés, a été officiellement créé à l’Assemblée. Il rassemble des radicaux, les autonomistes corses et des transfuges de l’UDI. Un attelage hétéroclite qui a mis beaucoup de temps à se monter et présente encore des fragilités.
En un an, les « tribus » ont muté. Les députés du pléthorique groupe majoritaire se sont regroupés sur des thèmes et en fonction de leurs affinités politiques, souvent selon le critère droite/gauche. Les campagnes internes pour le perchoir et la présidence du groupe ont renforcé certains liens, mais les groupes ne sont ni fermés, ni cristallisés.
Promu ministre délégué à la Cohésion des territoires, Sébastien Lecornu quitte le ministère de la Transition écologique pour s’occuper d’un sujet qu’il affectionne : les collectivités. Initiateur de nombreux chantiers, il laisse la plupart d’entre eux en jachère avant qu’un véritable bilan de son action puisse être tiré.
Castaner bridé, les collectivités traitées, le Modem récompensé… Ce remaniement constitue un ajustement plus qu’un bouleversement de l’équipe au pouvoir.
L’ancien négociateur en chef du TTIP a une nouvelle mission. Tenter de recoller les morceaux entre l’UE et les États-Unis après les dégâts provoqués par Donald Trump. Depuis longtemps, l’homme promeut en coulisses une plus grande transparence des négociations commerciales.