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Le conflit déclenché par Vladimir Poutine aux frontières de l’Union met la Pologne au premier plan. Varsovie exige plus de solidarité européenne, mais reste toujours sur une ligne intransigeante pour ses différends avec Bruxelles. Une stratégie qui laisse ses partenaires perplexes.
Les eurodéputés envisagent d’introduire une clause « de test et d’évaluation » dans le règlement intérieur. Objectif : bénéficier d’une procédure simple pour contourner ou suspendre les règles, et expérimenter de nouveaux modes de travail. Mais le sujet est sensible et l’architecture précise de la disposition requiert des négociations compliquées.
Une discrète lutte d’influence se joue actuellement sur le choix du prochain occupant de ce poste. Ce rôle méconnu implique un réel pouvoir sur la conduite du travail de l’institution. Il constitue aussi un support important pour le président du Conseil européen Charles Michel, qui garde la main sur le processus de sélection.
Retrouvez sur cette page la composition des cabinets ministériels du gouvernement d’Élisabeth Borne. Ce trombinoscope sera complété au fur et à mesure des nominations, puis régulièrement mis à jour pour tenir compte des mouvements au sein de ces cabinets.
Proche d’Emmanuel Macron, cet ingénieur des Mines de 38 ans a été nommé à la tête d’un nouveau Secrétariat général de la planification écologique. Une administration clé pour faire appliquer et respecter la doctrine de gouvernement promise par le président candidat. Alors que ce quinquennat est considéré comme celui de la dernière chance pour faire avancer la transition écologique en France, cette nouvelle administration et son représentant devront se faire une place au sein de l’exécutif.
La nouvelle équipe gouvernementale menée par Élisabeth Borne a été dévoilée vendredi 20 mai, près d’un mois après la réélection d’Emmanuel Macron. Contexte a commenté cette nouvelle liste, amenée à évoluer, en fonction du résultat des élections législatives.
Deux ans après les premiers frémissements d’une rumeur sur son entrée à l’hôtel de Villeroy, Marc Fesneau devient ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire – et non plus de l’Alimentation. Désireux de longue date d’accéder à ce maroquin, il s’inscrit a priori dans la ligne de Julien Denormandie.
Les discussions avec le PS, le PCF et EELV ont poussé La France insoumise à mieux prendre en compte les collectivités et la décentralisation et à atténuer certaines propositions institutionnelles. Sur l’Europe, l’accord assume une position équilibriste, affichant un consensus pour faire évoluer les règles et de fortes nuances sur la méthode pour y parvenir.
Trois fois ministre pendant le premier quinquennat Macron, la nouvelle Première ministre, nommée lundi 16 mai, est saluée pour sa capacité de travail et sa gestion fine des dossiers complexes. Jamais élue, elle devra faire preuve de sens politique pour dépasser son image de « techno pure ».
Les conseillers ministériels qui s’apprêtent à passer dans le privé à l’issue de ce quinquennat vont devoir se plier à un contrôle déontologique renforcé de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Stress, incertitudes sur les critères qui président à la décision, mais aussi in fine meilleure prévention des conflits d’intérêts… Quelles sont les conséquences d’un tel contrôle sur les mobilités entre public et privé ?
Le projet d’union pour les législatives entre La France insoumise, le PS, les Verts et le parti communiste, qui reprend dans sa plateforme le principe de désobéissance aux règles européennes, est suivi avec attention à Bruxelles. Si les eurodéputés socialistes se montrent compréhensifs à l’égard des tractations françaises, la situation est plus tendue chez les Verts.
La France préside le Conseil de l’UE pour encore deux mois. Satisfait de ses résultats jusqu’ici, Paris entend maintenir le rythme. Avec une difficulté de taille à l’horizon : le renouvellement du gouvernement, qui risque d’amener au pouvoir des ministres et des conseillers moins sensibilisés aux questions communautaires. En filigrane, l’enjeu d’une relance de la réflexion sur l’avenir de la construction européenne dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Le mécanisme de conditionnalité des fonds européens à l’État de droit a été officiellement activé par la Commission européenne contre la Hongrie. Cette décision ouvre une nouvelle page du conflit entre l’Union et Budapest. Fraîchement réélu, Viktor Orbán dispose d’une marge de manœuvre réduite et manque cruellement d’alliés.
Notre carte interactive des législatives est mise à jour avec les résultats officiels du second tour, circonscription par circonscription. Découvrez les résultats complets avec, pour chaque élu(e), un court texte biographique.
Contrairement à 2017, où Angela Merkel dominait la scène européenne, le président réélu a maintenant l’espace pour s’affirmer comme le leader de l’Union. Mais sa position fragile en France pourrait le pousser à se concentrer davantage sur les enjeux nationaux à court terme.
L’obtention d’une large majorité à l’Assemblée ne fait pas de doute chez les proches d’Emmanuel Macron. Mais il y a encore de nombreuses inconnues pour déterminer la majorité dont bénéficiera le président réélu.
Contexte recense les nombreux dossiers qui s’imposent d’ores et déjà au président réélu le 24 avril, au risque d’entraver fortement ses marges de manœuvre au cours de son prochain quinquennat.
Rompant avec une organisation du ministère de l’Écologie vieille de quinze ans, la promesse d’un Premier ministre de la planification écologique, épaulé par deux ministres, laisse circonspects la plupart des observateurs interrogés par Contexte. Elle concorde toutefois avec l’idée, partagée par les connaisseurs des arcanes gouvernementaux, de la nécessité d’une profonde rénovation de l’action publique pour faire enfin avancer la transition écologique.
Le fameux « Avec vous » martelé par Emmanuel Macron durant sa campagne éclair, convainc-t-il les partenaires sociaux et les représentants d’intérêts ? Échaudés par un quinquennat très vertical et atypique du fait des crises, ils redoutent de se confronter à une impulsion politique des sujets toujours centralisée à l’Élysée. Sauf si la majorité qui se dessine fin juin est plus composite.
La plateforme exige désormais que chacun de ses 12 000 inscrits précise s’il représente des intérêts commerciaux ou non. Au lieu de clarifier les choses, l’initiative est la source d’erreurs et de confusions qui nuisent à la qualité des données financières publiées. Les ONG demandent à revenir à la situation précédente, où ce distinguo n’existait pas.