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Coprésidé par deux anciens marcheurs, Matthieu Orphelin et Paula Forteza, et fort de 17 députés, Écologie-Démocratie-Solidarité insiste sur la justice sociale et l’environnement. Des propositions communes sont avancées dans leur manifeste, mais chaque élu conservera une liberté totale de vote.
Les aspects techniques sont prêts. Ils seront présentés le 27 mai par Ursula von der Leyen. Mais le plus difficile reste à négocier: l’importance du plan de relance, la distribution de l’argent, les modalités de remboursement. Paris et Berlin ont aligné leur position pour amener Nord et Sud de l’UE vers un accord. Ils proposent 500 milliards d’euros en subventions. Les pays frugaux freinent des quatre fers.
Il y a un an, au Parlement européen, un amendement surprend son monde. Les dénominations « saucisse », « steak » ou « burger » devraient être réservées aux produits carnés et exclure les aliments végétariens. Ce vote suscite l'indignation d'associations qui dénoncent l'influence du « lobby de la viande ». Contexte retrace le parcours de cette bataille d'influence, à l'aube de la deuxième manche.
La loi de prorogation de l’état d’urgence sanitaire ne transforme pas fondamentalement la législation existante sur la responsabilité pénale des maires. Mais durant une semaine, députés LRM et sénateurs républicains se sont affrontés pour apparaitre comme les défenseurs de ceux qui sont première ligne dans la mise en place du déconfinement. Face aux risques de polémiques, le gouvernement a préféré laisser faire ses troupes.
Le texte crée la possibilité de placer les personnes malades en régime strict de « quarantaine » et « d’isolement». Un juge des libertés pourra être saisi par les intéressés. Le projet de loi pose aussi les fondations de l’exploitation de données de santé pour suivre l’évolution l’épidémie.
Passé le plan d’urgence, la Commission veut travailler à conditionner le futur plan de relance européen à ses grands objectifs politiques, dont celui de la neutralité carbone en 2050.
Les chefs d’État et de gouvernement ont confié son élaboration à l’exécutif européen. Des pistes sont déjà explorées en coulisses depuis plusieurs semaines. L’idée est de lever de l’argent via les marchés financiers grâce à un système de garantie. Ces mesures exceptionnelles seraient intégrées dans le prochain cadre financier pluriannuel de l’Union.
Alors que les dirigeants des Vingt-Sept se réunissent le 23 avril pour tenter de sauver l’économie européenne à coups de milliards d’euros, les économistes Alain Grandjean et Nicolas Dufrêne rejettent le modèle classique de relance par l’endettement. Dans un entretien accordé à Contexte, ils prônent la création monétaire fléchée vers l’investissement vert.
Le coût du confinement menace le marché unique, l’un des piliers de l’Union. Une situation qui remet les Européens face aux défauts de fabrication de l’euro, comme en 2010 ou 2015. Pour éviter un décrochage économique du Sud, de nouveaux instruments financiers, plus solidaires, sont demandés. Poussé dans ses retranchements, le Nord se sent menacé.
Imposée à la tête de la Commission européenne, Ursula von der Leyen ne s’est jamais vraiment affranchie de l’Allemagne. Depuis le début de la crise provoquée par le Covid-19, la plupart de ses actions témoignent de partis pris favorables à Berlin, pressé de sortir du confinement et hostile à toute mutualisation de l’endettement imposé pour relancer l’économie.
À la jonction entre le ministère et les entreprises, Thomas Courbe joue un rôle stratégique à l’heure où le gouvernement s’efforce d’éviter les faillites en cascade. Portrait d’un ingénieur de formation propulsé au cœur de la mécanique de Bercy.
Le texte est présenté ce mercredi 15 avril en Conseil des ministres.
Taxes, créneaux horaires, droits des passagers, engagements sur le climat : les compagnies aériennes sont sur tous les fronts depuis le début de la crise du Covid-19. Retour sur six semaines de lobbying intensif.
Depuis l’élection de Boris Johnson, la diplomatie britannique était à l’offensive à Bruxelles pour influencer les négociations sur l’accord post-Brexit. Mais la crise sanitaire et « l’exceptionnalisme britannique » ont eu raison de cette stratégie.
Avec le confinement, Commission, Conseil de l’UE et Parlement sont déserts. Officiellement, la machine législative tourne toujours. Dans les faits, l’absence de réunion physique modifie en profondeur le travail des institutions et limite drastiquement leur capacité de négociation.
Tirant les leçons de la Bérézina de 2014, Paris a fortement investi pour placer des Français dans un maximum de cabinets de commissaires européens. Mais si les résultats sont bien là à la Commission, la situation reste plus compliquée au Parlement. L’influence de LRM au sein de Renew peine à compenser l’effacement du PS et de LR dans les deux grands groupes historiques.
Depuis le début de l’épidémie et du confinement, un petit noyau de l’exécutif coordonne le plan de soutien à l’économie. Si Bercy est à la manœuvre, Matignon reste la vigie de l’État.
La Chambre haute ajoute à ses travaux en cours le suivi des ordonnances de la loi « urgence coronavirus » et le suivi des mesures financières. Leur emploi du temps est allégé de l’examen des textes, mais les sénateurs sont loin de chômer. Passage en revue des travaux des commissions.
Les ministres des Finances se retrouveront le 7 avril pour faire un état des lieux des moyens d’action disponible. Six principaux leviers sont étudiés. La décision finale est dans la main des chefs d’État et de gouvernement.
Les huit commissions permanentes ainsi que la commission des Affaires européennes et la délégation aux collectivités territoriales travaillent en appui de la mission d'information sur la gestion de la crise du coronavirus. Chacune a développé sa propre organisation.