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Le commissaire aux Ressources humaines s'est expliqué devant les parlementaires européens sur la nomination surprise de l’ancien directeur de cabinet de Jean-Claude Juncker au poste de secrétaire général de la Commission. Le service juridique du Parlement européen a eu beau démontrer par a + b que ce parachutage ne respectait pas les règles, les attaques des députés sont restées tempérées.
L’ancien directeur de cabinet de Jean-Claude Juncker, sous le feu des critiques à la suite de sa nomination surprise au poste de secrétaire général de la Commission européenne, est décrit comme le marionnettiste en chef des jeux de pouvoirs bruxellois. Son influence sur nombre de dossiers est réelle, sa volonté de contrôle aussi. Une situation qui n’est pas sans lien avec la façon dont son patron exerce sa fonction.
Depuis neuf ans, cet Allemand conservateur règne sur l’administration du Parlement européen, qu’il a réformée au pas de charge. Portrait d’un entrepreneur politique assumé.
Numéros 2 des ministres, ils n’ont pas officiellement leur pré carré individuel. Quelques mois après leur nomination, une distribution des rôles a tout de même eu lieu. Contexte fait le point, secrétaire d’État par secrétaire d’État.
Pour le secteur des transports, l’enjeu est de maintenir une enveloppe de subventions efficace et ciblée, malgré le développement des instruments financiers voulu par la Commission.
La Commission veut faire du numérique une priorité pour le cadre financier pluriannuel post-2020. Elle devra rendre concret un domaine transversal parfois brumeux et convaincre les États qu’« ensemble, nous sommes plus forts ».
Elle annoncera le 2 mai son projet de budget européen pour 2021-2027. L’exécutif européen veut se présenter en champion de la lutte contre le changement climatique, mais doit d’abord convaincre les États.
Les premiers chiffres du cadre financier post-2020 sont attendus officiellement le 2 mai. Mais, en coulisse, les commissaires s’activent pour défendre la dotation financière et les ambitions de leur portefeuille. Chacun avec sa stratégie.
Face à l’amaigrissement de ses ressources, la Commission envisage de recourir plus largement aux outils de marchés pour lever de l’argent et financer ses politiques. Des discussions sont en cours avec la Banque européenne d’investissement.
Dans un entretien accordé à Contexte, le président de l’Assemblée nationale détaille son approche de la révision constitutionnelle. Il esquisse également les réformes envisagées sur la transparence de l’institution et les relations entre députés et représentants d’intérêts.
Présenté officiellement le 21 mars, le projet de directive obtenu par Contexte vise un taux de 3 % pour les grandes entreprises numériques. Mais toutes les activités ne sont pas taxées. Un second texte, que Contexte a aussi eu, complète à plus long terme, le dispositif.
Le Centre européen de politique stratégique (EPSC), créé par le président de l'exécutif, était censé devenir un haut lieu de réflexion sur l’avenir de l’UE. Quatre ans après, il sert surtout à assurer le service après-vente des choix politiques.
Contexte publie les 31 propositions de réforme du fonctionnement des institutions présentées par le Premier ministre aux présidents des groupes parlementaires. L’exécutif entend modifier en profondeur le fonctionnement du travail des élus en réduisant drastiquement le droit d’amendement et en accélérant l’examen des textes.
Rejet des grands partis traditionnels, montée des extrémistes, colère contre l’Europe : l’Italie à son tour frappée par l’onde populiste dimanche 4 mars. Ses partenaires dans l’Union européenne se préparent à travailler avec une nouvelle coalition contre nature.
Vantée par le gouvernement, la méthode de « co-construction » devait renouveler l’écriture législative en associant parlementaires, acteurs privés et citoyens. Dans les faits, les cabinets ministériels et l’administration centrale restent à la manœuvre.
Les interactions, transparentes aux échelons techniques, sont peu encadrées aux niveaux supérieurs. Et deviennent hors de contrôle une fois les banques centrales nationales dans la course.
Le discours de Theresa May ne lève pas toutes les ambiguïtés ou incohérences britanniques, loin de là. Mais il donne enfin aux Européens quelques indications claires sur la suite des événements. Décryptage des principaux points à retenir.
L’accord informel de la nuit du 1er mars entre États et Parlement européen conserve la durée maximum de détachement à douze mois (prolongeable de six mois) que la France avait arrachée. Malgré la communication déroulée le lendemain matin pour saluer un « accord majeur », il est loin d’être entériné. Décryptage.
Après avoir scruté le renouvellement côté politique, Contexte publie une série d’articles sur trois nouveaux cabinets d’affaires publiques créés en 2017. Les fondateurs de Koz Conseil, Cardinal et Blue Star Strategies veulent, chacun avec leur « concept », réinventer l’offre de lobbying sur la place de Paris.