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Le Polonais sera auditionné le 1er octobre par le Parlement. Un exercice qui s’annonce difficile pour celui qui fut longtemps membre de la commission de l’Agriculture. Son soutien aux réformes controversées à Varsovie sur l’État de droit lui a déjà valu de nombreuses critiques.
Calendrier trop serré, moyens limités, politisation à outrance… À peine inaugurée, la nouvelle procédure parlementaire d’évaluation des conflits d’intérêts accumule déjà les critiques. Des députés réclament un modèle « à la française », où la tâche est confiée à une autorité indépendante.
Des conflits d’intérêts empêchent les candidats aux postes de commissaire aux Transports et commissaire à l’Élargissement d’intégrer le collège de la Commission européenne, estime la commission des Affaires juridiques du Parlement. Cette décision couperet avant leur audition est une première, à tel point que le président de l’hémicycle hésite sur les suites à donner.
Le commissaire à l’Agriculture sortant est sur le point de devenir celui du Commerce. Bon négociateur, beaucoup lui reprochent cependant d’avoir fait le minimum syndical ces cinq dernières années, ainsi que son penchant libre-échangiste.
Troisième et dernier volet de notre série. Initialement occupés à clarifier des questions essentiellement techniques, les services juridiques sont maintenant saisis de questions politiquement brûlantes. À la Commission européenne, la pression politique sur les fonctionnaires s’est accrue.
Deuxième volet de notre série. Plutôt discrets lors de la création de l’Union, ces services ont vu leur rôle se développer au fil des ans. Celui qui assiste les États a connu l’évolution la plus remarquée et la plus importante.
Premier volet de notre série sur ces organes peu connus du grand public, qui sont chargés de vérifier la conformité de chaque projet de texte au droit européen. Ils exercent ainsi un rôle crucial dans l’élaboration de la loi. Mais ils servent également à défendre les intérêts de leur institution face aux autres.
La nouvelle présidente veut une « Commission géopolitique ». Au-delà du slogan politique, il s’agit de prendre systématiquement en compte la dimension internationale des politiques menées par les Vingt-Sept. Pour y parvenir, des ajustements techniques et politiques sont prévus. Mais cela suffira-t-il ?
Les députés s’apprêtent à se prononcer sur une proposition de loi venue du Sénat, qui apporte quelques modifications techniques au droit électoral. Les principaux points de friction ont été retirés du texte, comme la date de début d’une peine d’inéligibilité ou la possibilité pour un candidat de régler lui même des « menues dépenses ».
À la suite du mouvement des Gilets jaunes, Emmanuel Macron a décidé d’accélérer la politique de réforme de l’État, sans innover par rapport au dispositif mis en place en 2017. Le gouvernement se contente de donner des objectifs de réduction de la dépense, laissant aux administrations concernées le soin de formuler des propositions concrètes.
La structure du nouvel exécutif reprend les grandes lignes inventées en 2014 par Jean-Claude Juncker. Les quelques ajustements reflètent des besoins de clarification du fonctionnement ou les nouvelles priorités politiques. La France obtient un portefeuille de poids.
La séquence qui s’ouvre jusqu’à la fin de l’année sera cruciale. À Bruxelles, la Commission von der Leyen va être investie en plein débat sur le budget européen et le Brexit. À Paris, les élections municipales de mars 2020 occupent déjà les esprits, tandis que le Parlement se lance dans le marathon de la loi bioéthique et les textes sur les territoires, en parallèle du budget 2020. Cet agenda Contexte Pouvoirs peut facilement être intégré au vôtre.
Les auditions des futurs Commissaires européens devant le Parlement européen auront lieu en septembre. Elles seront surtout axées sur le programme politique qu’Ursula von der Leyen a présenté en juillet aux députés pour rassembler une (courte) majorité. Contexte a compilé pour vous les principaux engagements qu’elle a pris.
L’idée de créer une Banque du climat a fait son chemin pendant la campagne européenne, avant d’être reprise par la nouvelle présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. La BEI se voit bien jouer ce rôle, mais elle se heurte à plusieurs obstacles.
Les discussions entre les quatre groupes pro-européens ont échoué à proposer un programme commun, mais elles ont révélé des convergences au centre gauche, et la future présidente de la Commission a dû s’aligner pour être élue.
À l’issue des élections internes, la plupart des sortants aux postes importants ont été reconduits, sauf trois. Le renouvellement s’est opéré sur des fonctions de second rang : les sept postes de secrétaire siégeant au Bureau ont changé de titulaire.
Les débats sur la ratification du traité de commerce avec le Canada ont tourné au dialogue de sourds. La gauche habille de vert son opposition au libre-échange, quand la droite se concentre sur la défense de la filière bovine. De son côté, la majorité est parvenue à passer le texte malgré ses divisions.
La nouvelle ministre de la Transition écologique, qui conserve également les transports, va pouvoir s’affranchir de la limite des dix conseillers. Elle garde l’essentiel de ses troupes tout en absorbant une partie du cabinet de François de Rugy.
Le parti présidentiel a fait son entrée au Parlement européen avec 21 élus, pour la plupart novices. Ils ont ainsi privilégié le recrutement d’assistants qui connaissaient déjà l’hémicycle. Mais la constitution des équipes a révélé l’hétérogénéité politique des députés.
En l’absence d’une fiche de poste détaillée, la présidence du Conseil européen évolue d’un occupant à l’autre : Herman Van Rompuy, discret, agissant en coulisses, ou Donald Tusk, plus engagé… Dans ces conditions, qu’attendre du mandat de Charles Michel, alors que la place des chefs d’État et de gouvernement ne cesse de grandir dans le jeu institutionnel ?