Déjà abonné ? Connectez-vous
De nombreuses mesures prévues par le texte voté le 4 juin par les députés étaient des pratiques déjà existantes, qui sont ainsi officiellement incorporées. Les autres évolutions sont surtout là pour donner des outils aux présidents de séance pour accélérer les débats.
Le nouveau projet de loi de réforme constitutionnelle reste très proche de celui présenté en 2018. Le évolutions ne concernent que les annonces récentes d’Emmanuel Macron, qui sont toutefois verrouillées comme celle sur le référendum d’initiative partagée. Le texte devrait passer en Conseil des ministres fin juin, avec un passage en commission des Lois en juillet et un examen en séance en septembre.
[Article à venir] Contexte publie les trois projets de loi de la réforme des institutions. Les textes n’ont pas encore été transmis au Conseil d’État et sont donc encore susceptibles d’être modifiés. Selon nos informations, le passage en Conseil des ministres doit avoir lieu entre la fin du mois de juin et le début de juillet.
À l’issue d’une séance explosive, l’opposition a claqué la porte, boycottant l’examen du texte dans l’hémicycle. Il n’a été débattu que par les députés de la majorité, qui l’ont très peu modifié. Le vote aura lieu mardi 4 juin.
Quelle nouvelle coalition ? Qui est indispensable ? Qui l’est moins ? Contexte vous propose de composer vous-même les nouveaux rapports de force au Parlement, grâce à simulateur de majorité. Vous avez aussi la possibilité de modifier la composition des groupes en déplaçant les partis d’une formation à une autre. Rien ne va plus, faites vos jeux.
L’émiettement annoncé a bien eu lieu. Plus aucun groupe ne franchit le seuil symbolique des 200 sièges. En parallèle, les bouleversements de plusieurs échiquiers nationaux vont transformer les équilibres internes des familles politiques.
Entre un Rassemblement national en tête pour la deuxième fois, le score un peu moins bon qu’espéré de Renaissance et la déroute des Républicains, la France aura fort à faire pour peser dans le prochain hémicycle. La percée des Verts et le sauvetage in extremis du Parti socialiste permettent toutefois d’éviter le désastre.
À la veille des débats en séance publique, les discussions restent tendues entre l’opposition – qui conteste l’encadrement des temps de parole – et la majorité, qui considère avoir déjà fait suffisamment de concessions. Tout va se jouer dans l’hémicycle, du 27 au 29 mai.
D’ici à la mi-juillet, un nouveau président de la Commission doit être désigné. Dirigeants nationaux et eurodéputés estiment chacun avoir la légitimité pour le désigner. Les deux institutions vont se lancer dans une course de vitesse. En toile de fond, la droite européenne joue sa prééminence sur la scène politique de l’Union.
Contexte vous propose le trombinoscope des députés européens français. Pour chaque élu(e), toutes les infos utiles sont à portée de clic : biographie, commission, groupe, responsabilités… La liste des thématiques de prédilection est aussi disponible.
Sur ces sujets, les divergences entre la gauche et la droite s’estompent (ou presque), laissant ressortir une vision française de ce que devrait être et faire l’Union. Des sujets sur lesquels les députés ont parfois peu de compétences. Décryptage.
Coincé entre la Commission européenne et les États jaloux de leur pouvoir, le Parlement n'est pas l'institution la plus puissante de la bulle bruxelloise. Son rôle de co-législateur renforcé lui a néanmoins permis d'obtenir quelques victoires ces dernières années.
Lors des débats autour de la loi sur la fonction publique, les députés LRM ont confié à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) la surveillance du passage des hauts fonctionnaires dans le secteur privé. Une réforme à laquelle Matignon a tenté de résister jusqu’au bout, amenant le gouvernement à se faire battre dans l’hémicycle.
Ces cinq dernières années, plus de 70 % des textes européens ont été négociés de manière informelle entre les co-législateurs. Cette méthode s’est imposée comme la manière privilégiée du Conseil et du Parlement européen de légiférer rapidement. Une pratique que la Cour de justice a commencé à réguler en imposant un minimum de transparence.
Deux ans après la publication du décret sur les représentants d’intérêts, les professionnels des affaires publiques se penchent à nouveau sur leur régulation, à l’occasion d’un colloque à l’Assemblée nationale.
Renouveler massivement les têtes, envoyer une kyrielle de stars ou miser sur les apparatchiks… Le choix des candidats aux élections du 26 mai constitue le premier signal de la stratégie politique des partis dans le futur Parlement. Contexte décrypte la démarche de trois délégations qui représentent près de 30 % des sièges.
Les chefs d’État ont commandé à la Commission une stratégie industrielle pour la fin de l’année 2019. Le dossier, légèrement délaissé par l’actuel exécutif, pourrait devenir un axe important du prochain mandat.
Institutions, énergie, transports, numérique, défense, budget, migration, social, économie. Sur ces différentes thématiques, Contexte a passé au crible les mesures portées par les listes susceptibles d'obtenir plus de 5 % des suffrages pour analyser leur crédibilité et leur faisabilité.
Lors du sommet du 9 mai à Sibiu, les dirigeants de l'UE devraient convenir de se réunir au lendemain des élections européennes. L'objectif sera de tirer les leçons du scrutin et de déminer le dossier des nominations à venir, dont celle, cruciale, du futur président de la Commission.
Lors de sa conférence de presse, le chef de l’État a cherché à solder la crise des Gilets jaunes, tout en soignant ses alliés et en accélérant le traitement des dossiers qui étaient déjà en préparation. Il a juste concédé des erreurs de méthode, en maintenant le cap politique fixé en 2017.