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Attaqué par les Américains pour des questions de sécurité nationale, le géant numérique voit sa stratégie de lobbying s’enrayer dans la capitale de l’Union.
À l’approche des européennes, les acteurs de l’ombre au service des députés s’interrogent sur leur avenir. Faut-il rester, se rapprocher d’autres élus ou de La République en marche ? Ou partir, voire se reconvertir dans le privé, quitte à renoncer à un statut avantageux ?
Malgré les sondages qui les donnent moribonds, des responsables politiques et acteurs de l’ombre s’activent sans perdre espoir. Certains tentent de sauvegarder quelques postes d’influence pendant que d’autres s’attachent à repenser la cohérence du groupe S&D du Parlement. Tour d’horizon.
Après des années de déclin, la gauche traditionnelle essaie de reprendre pied. Tandis que Frans Timmermans conduit une campagne pour la présidence de la Commission prônant une alliance large, ses troupes au Parlement se réinterrogent sur leur base idéologique.
Les Européens accordent un nouveau délai au Royaume-Uni. Londres a maintenant jusqu’au 31 octobre 2019 pour ratifier l’accord de retrait et sortir ainsi de façon ordonnée de l’UE. Les Britanniques vont donc bien avoir à élire des députés européens. Un choix qui va brouiller encore un peu plus le calendrier des mois à venir.
Calculs, obstructions, divisions intestines, spectre des élections européennes… Contexte retrace dix mois de manœuvres politiciennes au Parlement européen au sujet de la réforme du transport routier, qui divise l’Europe.
Contexte a épluché les listes de candidats au scrutin du 26 mai dans 10 pays de l’Union. Ces derniers ont été choisis en fonction de leur taille et de leur poids politique. Les noms publiés sont ceux des prétendants au poste de député qui ont de très fortes chances d’être élus, selon les sondages agrégés du Parlement européen. Des biographies enrichissent ce trombinoscope, qui sera complété et mis à jour jusqu’à l’élection.
Lors des débats au Sénat sur le texte, le gouvernement a voulu éviter d’aborder le contenu et les contours du droit à la différentiation des collectivités locales. Cela n’a pas empêché les sénateurs de mettre le doigt sur les sujets qui fâchent.
Les parties prenantes ont saisi l’occasion du grand débat national pour écrire noir sur blanc leurs propositions. Ce qui leur a permis de clarifier leur doctrine sur les thèmes sur lesquels le gouvernement a annoncé qu’il souhaitait légiférer. Contexte a analysé les contributions des partis politiques, des syndicats et des associations d’élus nationales, et regroupé les propositions par texte législatif à venir. Elles feront l’objet d’amendements ou de propositions de loi.
Contexte commente, article par article, la résolution que le président de l’Assemblée nationale va soumettre à la consultation des présidents des groupes politiques pour réformer le règlement de l’institution. Des modifications de leur part sont envisageables. Le texte devrait être discuté en séance publique à la fin du mois de mai pour une entrée en vigueur le 1er octobre 2019.
Le conseiller d’Emmanuel Macron était déjà le principal artisan de la politique numérique du gouvernement, plus influent, mais moins médiatique que son prédécesseur, Mounir Mahjoubi.
La décision du Parlement européen est motivée par le versement de plus de 120 000 euros aux conservateurs de l’Acre par un parti arménien pro-russe. Elle complique les comptes des formations pan-européennes, déjà plombés par le départ des membres britanniques après le Brexit.
Contexte a croisé les listes annoncées par les principaux partis et les données des sondages pour déterminer ceux qui représenteront les Français dans le prochain hémicycle. Seules sept formations sont actuellement susceptibles de franchir le seuil des 5 %.
Dans les cabinets parisiens, beaucoup de jeunes professionnels jettent l’éponge, découragés par des débuts difficiles. Certains managers commencent à adapter leurs pratiques pour éviter le turnover.
À deux mois des élections, le Parti populaire européen est en pleine introspection. Le résultat de ses débats internes sur l’avenir du Premier ministre hongrois aura une influence directe sur le nom du prochain président de la Commission.
Paris se bat pour maintenir un budget consistant et une structure ambitieuse dans un contexte tendu. Fragilisé par une position floue de l’Élysée sur les priorités budgétaires européennes, le pays doit se battre dans un environnement où les Français se font de plus en plus rares. Et les prochaines élections pourraient affaiblir encore un peu plus l’Hexagone.
En 60 ans d’existence, il s’est donné des pouvoirs et construit une autorité qui n’est jamais remise en cause. Et malgré les critiques relatives à sa composition, aucune réforme n’est en préparation. Hormis celle qui émane du Conseil lui-même, qui rêve de devenir une vraie cour constitutionnelle.
Argumentaires juridiques, pression médiatique, exploitation des faiblesses des États, les élus ont eu recours à toute une palette d’outils pour permettre au texte de voir le jour et d’aboutir. Retour sur une saga qui a débuté en 2016.
Les écologistes espèrent profiter des revers annoncés des conservateurs et des socialistes pour gagner en influence, voire mettre un pied dans la coalition à la tête de l’UE. Ils restent toutefois tributaires d’un ancrage inégal dans le paysage politique européen, ainsi que des mouvements en cours dans le bloc social-démocrate.
Malgré un agenda législatif moins chargé, fédérations professionnelles et consultants affichent un planning serré. La période électorale et le renouvellement du Parlement et des dirigeants des institutions européennes constituent des opportunités pour se faire connaître et avancer ses dossiers.