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Ce think tank a été créé par de grands groupes industriels pour œuvrer à la création par l’UE d’un « principe d’innovation ». Les idées de l’ERF se répandent peu à peu. Elles inquiètent des ONG et des fonctionnaires européens, qui y voient une menace contre le principe de précaution.
Le courant a du mal à passer entre les deux Chambres. Novices en politique, les députés LRM n’ont pas tous les codes de fonctionnement du Parlement, ce qui déroute parfois leurs homologues du Sénat.
La comparaison de la première année des marcheurs avec celle de la précédente législature montre que le rythme a été encore plus élevé. Contrairement aux apparences, la nouvelle majorité a déposé plus d’amendements que la précédente, mais en prenant moins la parole.
Les nouveaux députés ont fait l’objet de nombreuses sollicitations des représentants d’intérêts pressés de reconstituer leurs carnets d’adresses. Ils ont dû apprendre à naviguer entre deux écueils : ne pas consulter les lobbyistes au risque de voir les enjeux des textes leur échapper, et s’exposer à la critique d’une opinion publique peu amène envers la profession.
Diplomate « d’échange » au sein du cabinet du ministre allemand délégué aux Affaires européennes, Lucie Stepanyan est le relais de la coopération franco-allemande, mais aussi un « décodeur » des mœurs politiques d’outre-Rhin
La déflagration de la victoire d’Emmanuel Macron a provoqué un éclatement inédit de l’opposition, désormais constituée de deux blocs hétéroclites, à gauche comme à droite. La première année à l’Assemblée a révélé des fractures et des stratégies divergentes entre les groupes.
Dès le début du mandat, la nouvelle majorité a lancé une série de chantiers sur le statut des députés ou encore la modernisation de la procédure parlementaire. Le sort de ces réformes repose en partie sur la capacité de François de Rugy à les porter.
Parti de rien en juin 2017, le groupe parlementaire de La République en marche s’est progressivement structuré. Pour y gagner ses galons, il faut jouer collectif et travailler sur le fond.
L’Allemagne s’est laissé le temps pour répondre à Emmanuel Macron. À l’approche du sommet franco-allemand du 19 juin, les partis d’outre-Rhin présentent leur vision.
650 milliards d’euros sur sept ans. L’objectif est ambitieux pour le nouveau fonds d’investissement que la Commission européenne veut mettre sur pied pour la période 2021-2027.
A trois semaines du sommet européen de juin censé, notamment aux yeux de Paris, marquer une étape dans l’intégration de la zone euro, les Français sont isolés, dans une Europe sous tension.
La Commission européenne a réservé quelque 16 milliards d’euros pour les fonds structurels en France après 2020. La quasi-totalité des régions se retrouvera en catégorie « transition ».
La Commission européenne présentera le 1er juin ses propositions de réforme de la politique agricole commune pour la période 2021-2027. Néophyte en matière d’agriculture, le président français a opéré un « glissement vers le sérieux », selon un observateur. Pour finir moins révolutionnaire que ses premiers discours ne le laissaient imaginer.
Le président de l’Assemblée a entamé le processus de modernisation du statut de la fonction publique parlementaire. Il propose d’externaliser certaines fonctions et d’accroître le recours aux contractuels. Un chantier à haut risque.
Contexte vous propose un nouveau format explorant dans le détail les modifications apportées par la commission des Lois, saisie pour avis et au fond par délégation sur les titres I (code électoral) et IV (outre-mer), et par la commission des Affaires culturelles, saisie au fond. Beaucoup reprennent des recommandations du Conseil d’État, encadrant mieux le texte et allégeant certaines dispositions pour les plateformes. La PPL sera examinée en séance publique à l’Assemblée le 7 juin.
Les négociations entre le président du Sénat et le chef de l’État pour faire aboutir la réforme des institutions sont longues et parfois rugueuses. Mais le dialogue n’a jamais été rompu. Les sénateurs restent majoritairement ouverts à un accord, conscients du risque pour le Sénat en cas de recours au référendum.
Les propositions du 2 mai ont été présentées de manière à minimiser les baisses des crédits dans l’agriculture ou la politique régionale. L’exécutif tarde à s’expliquer. Cette attitude provoque colère et inquiétude chez les députés.
Emily O’Reilly a publié un rapport spécial sur le Conseil de l’UE. L’opacité du travail de l’institution rend illisibles les débats législatifs qui s’y déroulent, estime-t-elle.
Confrontés à un président américain adepte du pistolet sur la table lorsqu’il dialogue, les Européens haussent le ton et se disent prêts à riposter. Mais les Vingt-Huit veulent à tout prix éviter l’affrontement avec Washington.
Les radicaux ont échoué à constituer un groupe à l’Assemblée en juin 2017. Ils continuent cependant à entretenir l’espoir d’y parvenir. Mais la voie est bien étroite. À moins que le chef de l’État ne donne son accord pour sa création.