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L’agitation des premiers jours est déjà retombée. Le Palais-Bourbon était quasiment désert, jeudi 22 juin. Les seules actualités ont été la victoire, sans surprise, d’Olivier Faure à la présidence du groupe PS et l’arrivée de Marielle de Sarnez.
Les quatre ministres en partance ont été remplacés et six nouveaux secrétaires d’État sont entrés dans l’équipe gouvernementale, soit 29 personnes au total, dont certaines inconnues du grand public. La dimension européenne sort affaiblie des affaires judiciaires du Modem.
La morphologie de l’hémicycle se dessine, avec une stabilisation des groupes d’opposition, à droite comme à gauche. Le conservatisme l’a emporté, avec un maintien en vue des présidents des groupes LR et PS.
Le Cercle des délégués permanents français à Bruxelles est tiraillé. Certains de ses membres dénoncent une coquille vide qui n’est pas capable de structurer réellement les intérêts de l’Hexagone. Ses dirigeants se défendent en rejetant une telle ambition.
Républicains, socialistes et gauche radicale peinent à se structurer face à La République en marche, alors que les postes qu’ils ont à se répartir sont bien maigres. Les résultats de ces tractations et le contour des groupes politiques décideront de la physionomie de l’Assemblée pour les cinq ans à venir.
Le lendemain de l’élection a été calme et les députés ne se sont pas précipités à Paris. L’heure est plutôt au bilan, entre les battus qui continuent de vider leur bureau et les miraculés, qui n’en reviennent pas de s’en être sortis.
Les électeurs, qui se sont très peu déplacés pour ce second tour, ont donné une majorité absolue à La République en marche, mais pas aussi importante que celle que les sondages laissaient entrevoir. Cela permet à l’opposition de faire entrer des ténors et à nombre de sortants de sauver leur siège, parfois d’extrême justesse.
La semaine de l’entre-deux tours était celle de l’attente de l’onde de choc d’un tsunami : près de 500 nouveaux élus arrivent au Palais-Bourbon lundi 19 juin et dans les jours suivants. Si le dispositif d’accueil administratif est en place, tout reste à faire pour intégrer les élus et en faire des parlementaires accomplis.
Contexte vous propose le trombinoscope des députés de la XVe législature de l’Assemblée nationale. Pour chaque élu, toutes les infos utiles sont à portée de clic : biographie, commission, groupe, responsabilités… Et en bonus, la liste de ses thématiques de prédilection, grâce à une analyse automatisée de ses contributions, mise à jour quotidiennement.
Près de 2 000 personnes travaillent au Palais-Bourbon les jours de séance. Tous n’ont pas le même rôle, ni la même place dans la hiérarchie. Le badge est l’outil qui permet de savoir à quelle tribu de l’Assemblée chacun appartient.
Les avancées de la présidence maltaise de l’UE sur la révision de la directive n’ont pas suffi pour conclure un accord entre les États. Une quatrième présidence reprend donc les négociations. Sur certains points, tout est à faire.
Le travail du député est très loin de se résumer à la présence en séance publique. Mais l’hémicycle est la partie la plus visible et la plus codifiée de la vie parlementaire. Il est nécessaire d’en maîtriser les rites byzantins pour espérer progresser dans la carrière.
La perspective d’une arrivée sans précédent de nouveaux visages à l’Assemblée nationale est vue comme une chance par les parties prenantes : celle de se positionner auprès des primo-députés comme des auxiliaires dans le débat public.
Lors de la reconstitution de l’Assemblée, tous les cinq ans, les députés doivent se répartir de nombreux postes. Si certains, comme le perchoir, restent inaccessibles pour les nouveaux, d’autres le sont, mais pour pouvoir y postuler, encore faut-il savoir qu’ils existent.
La vie du député est celle d’un nomade, entre Paris et sa circonscription. Cela nécessite une organisation rigoureuse. L’Assemblée offre toute une palette de services et facilités matérielles pour décharger les élus des tracas de l’intendance.
La faible participation a permis aux partis politiques de sauver la face sur les plateaux de télévision. Mais les appels à la mobilisation et au pluralisme masquent mal les crises existentielles à venir.
L’Assemblée nationale est composée d’une galaxie de bâtiments, avec le Palais-Bourbon en son centre. Arriver, retrouver son bureau sans s’égarer n’est pas chose aisée pour l’élu novice, et se perdre dans les couloirs relève du rite initiatique. Mais heureusement, Contexte connaît le chemin.
Le dossier a été relancé au lendemain du Brexit. Après presque un an de discussions avec les États, l’exécutif se lance et propose de créer, pour deux ans, un fonds pour relancer l’investissement dans les technologies et les capacités militaires.
La vague en faveur d’Emmanuel Macron et la mise en place du non-cumul des mandats va provoquer un renouvellement sans précédent à l’Assemblée. Les sortants ralliés à La République en marche ou Macron-compatibles qui pourraient être réélus au sein de la majorité sont peu nombreux.
Les fidèles d’Emmanuel Macron qui n’ont pas pu entrer au gouvernement ont une dernière occasion d’obtenir des lots de consolation. Une vingtaine de beaux postes seront à pourvoir au Palais-Bourbon, fin juin, lors de la mise en place de XVe législature.