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Notre carte interactive des législatives est mise à jour avec les résultats officiels du second tour, circonscription par circonscription. Découvrez les résultats complets avec, pour chaque élu(e), un court texte biographique.
Contrairement à 2017, où Angela Merkel dominait la scène européenne, le président réélu a maintenant l’espace pour s’affirmer comme le leader de l’Union. Mais sa position fragile en France pourrait le pousser à se concentrer davantage sur les enjeux nationaux à court terme.
L’obtention d’une large majorité à l’Assemblée ne fait pas de doute chez les proches d’Emmanuel Macron. Mais il y a encore de nombreuses inconnues pour déterminer la majorité dont bénéficiera le président réélu.
Contexte recense les nombreux dossiers qui s’imposent d’ores et déjà au président réélu le 24 avril, au risque d’entraver fortement ses marges de manœuvre au cours de son prochain quinquennat.
Rompant avec une organisation du ministère de l’Écologie vieille de quinze ans, la promesse d’un Premier ministre de la planification écologique, épaulé par deux ministres, laisse circonspects la plupart des observateurs interrogés par Contexte. Elle concorde toutefois avec l’idée, partagée par les connaisseurs des arcanes gouvernementaux, de la nécessité d’une profonde rénovation de l’action publique pour faire enfin avancer la transition écologique.
Le fameux « Avec vous » martelé par Emmanuel Macron durant sa campagne éclair, convainc-t-il les partenaires sociaux et les représentants d’intérêts ? Échaudés par un quinquennat très vertical et atypique du fait des crises, ils redoutent de se confronter à une impulsion politique des sujets toujours centralisée à l’Élysée. Sauf si la majorité qui se dessine fin juin est plus composite.
La plateforme exige désormais que chacun de ses 12 000 inscrits précise s’il représente des intérêts commerciaux ou non. Au lieu de clarifier les choses, l’initiative est la source d’erreurs et de confusions qui nuisent à la qualité des données financières publiées. Les ONG demandent à revenir à la situation précédente, où ce distinguo n’existait pas.
Depuis plus d’un an, les représentants d’intérêt ont organisé des rencontres avec les équipes de campagne. Mais personne n’était vraiment préparé à l’éventualité d’une victoire de Marine Le Pen. Depuis trois semaines, le scénario est discuté au sein des cabinets d’affaires publiques comme chez leurs clients. À ce stade, pas d’affolement, les stratégies d’action ne sont pas bousculées. Mais les calculs et les analyses s’affinent.
Pour sa campagne éclair, le président candidat s’appuie sur un carré de fidèles, où se côtoient technocrates passés par l’Élysée et vieux routiers de la politique déjà présents en 2017.
Jusqu’ici épargnés par les sanctions économiques, les produits énergétiques russes sont dans les radars bruxellois depuis la découverte de centaines de cadavres de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha. La Commission a notamment proposé le 5 avril un embargo sur le charbon ; le pétrole pourrait suivre. Le gaz, lui, continue de diviser fortement.
Après un début de quinquennat marqué par la mise sur pause des grands projets d’infrastructures de transport, le mandat d’Emmanuel Macron s’achève avec la relance de plusieurs lignes TGV. Un virage qui laisse un goût amer à une partie des Marcheurs de la première heure.
Lignes ferroviaires à grande vitesse, contournements routiers, aéroports… Socialistes, écologistes, communistes et Insoumis affichent depuis plusieurs années des points de vue divergents sur de nombreux projets d’infrastructures de transport. Mais chaque parti a aussi ses divisions internes, plus ou moins exposées au grand jour.
S'appuyant sur son bilan mais aussi sur ses échecs, le président candidat veut poursuivre les réformes lors d'un second quinquennat. Entré tardivement en campagne, Emmanuel Macron a déroulé son programme lors d'une très longue conférence de presse, le 17 mars, sans toutefois parvenir à lever toutes les interrogations sur ses intentions.
La commission des Affaires constitutionnelles s’est prononcée en faveur de la mise en place d’une circonscription transnationale pour les élections européennes 2024. Le vote marque le revirement du Parti populaire européen, qui s’y était opposé en 2018. La mise en place du système reste toutefois conditionnée à l’approbation des États membres, ce qui est loin d’être acquis pour le moment.
Un rapport du Sénat constate l’influence grandissante de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme dans la fabrication du droit. Plutôt que d’opposer droit national et droit européen, le rapporteur Philippe Bonnecarrère (UC) suggère d’inventer de « nouveaux outils de dialogue » entre le législateur français et les juridictions européennes.
Imaginé pour amortir le coût de la transition énergétique pour les plus précaires, l’instrument est heurté de plein fouet par la guerre en Ukraine et la hausse des prix de l’énergie en Europe. Son financement dépend en effet d’une nouvelle taxe sur les émissions carbone du transport routier et des bâtiments. Ses détracteurs craignent les conséquences sociales.
Dans une interview à Contexte, l’ex-ambassadeur de France auprès de l’UE (2002 – 2009 et 2014 – 2017) tire les premières leçons de l’invasion russe, qui a permis aux Vingt-Sept de faire bloc. Mais aussi de prendre toute la mesure de leurs faiblesses militaires et institutionnelles.
Le candidat d’extrême droite a finalement publié l’intégralité de son programme le 12 mars, sans en faire la publicité. Il avait commencé à publier des livrets thématiques à partir de la fin d’année. Sans surprise, la plus grande partie du projet est consacrée à l’immigration et à la sécurité, mais des mesures sectorielles y figurent aussi. Elles ont été élaborées au sein des 28 groupes de travail pilotés par l’ex-banquier Jonathan Nadler.
La commission d’enquête du Sénat a rendu le 17 mars son rapport sur l’influence des cabinets privés sur la décision publique. Parmi les dix-neuf préconisations avancées figure l’obligation pour les consultants de remplir une déclaration d’intérêts auprès de la HATVP pour prévenir les conflits d’intérêts. Les sénateurs annoncent une proposition de loi transpartisane dans les prochaines semaines sur le sujet.
Départ après départ, le groupe politique Identité et Démocratie (ID) s’étiole au Parlement de Strasbourg. Au sein cet attelage de l’extrême droite européenne, certains rêvent encore d’unir leurs forces avec le groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE). En dépit de divergences profondes sur l’attitude face à la Russie, un rapprochement leur permettrait de rompre le « cordon sanitaire » mis en place par les autres groupes du Parlement européen.