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La rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron à Moscou, lundi 7 février, a été l’occasion d’un long échange entre les deux hommes. Mais la situation reste extrêmement tendue pour l’Ukraine, et l’Otan a redit, jeudi 10 février, se préparer au pire. La crise a néanmoins permis à l’UE de confirmer l’utilité de la « boussole stratégique » défendue par la France.
Définitivement adopté par le Sénat le 9 février, le texte sur la décentralisation n’a pas pour ambition de refonder les relations entre l’État et les collectivités territoriales. Aux communes, départements et régions, aux intérêts parfois contradictoires, il fournit des outils réglementaires pour améliorer leur fonctionnement. De quoi satisfaire – un peu – les attentes de chacun et laisser tout le monde sur sa faim.
L’exécutif européen a dévoilé le 8 février un plan visant à réduire la dépendance du continent dans la production des semi-conducteurs. Le texte, qui envisage de limiter les exportations dans les cas extrêmes, fera l’objet de longs débats. Certains États s’alarment déjà de la tentation de la Commission d’étendre ce dispositif à d’autres secteurs dans l’avenir.
La patronne de la Direction générale du commerce de la Commission est une personnalité bruxelloise incontournable. Depuis 2016 sous les projecteurs grâce à sa nomination comme négociatrice adjointe du Brexit, elle pilote aujourd’hui l’un des services les plus puissants de l’exécutif européen. Mais l’irruption du débat sur l’autonomie stratégique de l’Union rebat les cartes. Portrait.
L’élection est-elle déjà jouée ou le résultat peut-il encore surprendre ? L’examen des sondages publiés avant les précédentes présidentielles montre que leurs résultats se rapprochent toujours du vote réel quand le premier tour approche. Mais cette convergence finale peut se déclencher très tard dans la campagne. Et la cuvée 2022 pourrait être marquée par une forte « volatilité ».
La candidate socialiste a présenté ses « 70 propositions » le 14 janvier, en réalité elles sont bien plus nombreuses, puisque chacune se décline en mesures. Contexte a évalué la faisabilité de ces mesures dans les thématiques couvertes par la rédaction (institutions, Europe, transports, agriculture et alimentation, numérique, environnement, énergie, e-santé).
Au lendemain des élections de 2019, l’ambition des Verts était de peser davantage au sein de l’hémicycle. Deux ans et demi plus tard, le bilan est mitigé. La présence des écologistes dans le gouvernement allemand pourrait, à terme, changer la donne. Les votes à venir sur les textes du Pacte vert s’annoncent aussi comme des « stress tests » pour le groupe.
Le député (Renew), reconduit le 26 janvier à la tête de la commission Environnement du Parlement européen, voit trois priorités pour la seconde partie du mandat : la réforme du pacte de stabilité, le paquet climat, ainsi que les futurs textes législatifs sur l’économie circulaire et la biodiversité. Ce soutien d’Emmanuel Macron se dit « très bien » à Bruxelles.
Lors de son discours de lancement officiel de la présidence française de l’UE devant le Parlement européen, Emmanuel Macron a esquissé sa vision de la souveraineté de l’Europe pour les années à venir. Les groupes politiques ont généralement bien accueilli ses idées, tout en y ajoutant chacun leurs inflexions.
Les initiatives se multiplient dans l’ombre d’Emmanuel Macron pour faire émerger des idées et préparer le programme de réélection du président sortant. L’objectif est moins d’avancer réellement des propositions que de mettre en tension une machine de campagne et de motiver les bonnes volontés. [Article modifié par le passage de citations en off]
Pour faire élire la députée maltaise – vivement critiquée pour ses positions anti-avortement – à la tête du Parlement, la droite européenne n’a pas lésiné sur les petits arrangements d’arrière-cour, concédant des postes aux autres familles politiques. Les socialistes espèrent que les concessions obtenues leur permettront de gagner de l’influence au sein de l’institution, même s’ils n’ont pas réussi à sécuriser une majorité de gauche parmi les vice-présidents de l’institution.
Le numéro deux de la représentation de la France auprès de l’UE est chargé de négocier une palette de politiques européennes, du paquet climat à la régulation des plateformes numériques, en passant par les questions sociales, la pêche ou l’environnement. Un personnage clé de la présidence française du Conseil de l’UE, qui court jusqu’à fin juin 2022. Portrait.
Depuis cinq ans, ces petites mains, salariés de droit privé directement embauchés par les 577 députés, ont obtenu des avancées dans leurs conditions de travail. Toutefois, une mission d’évaluation de la loi pour la confiance dans la vie politique recommande de « rééquilibrer » le dialogue social au sein de l’institution.
À seulement quatre mois du scrutin présidentiel, la campagne bat son plein dans l’Hexagone. Mais à 300 kilomètres au nord-est de Paris, la France vient tout juste de prendre la présidence du Conseil de l’UE, pour laquelle Emmanuel Macron a beaucoup d’ambition puisqu’il souhaite ni plus ni moins que redéfinir le « modèle européen ». Tout en bouclant les négociations sur un maximum de législations.
La représentation permanente auprès de l’UE, placée au cœur du dispositif de la PFUE et renforcée par des bataillons de nouvelles recrues, s’est préparée à une avalanche de textes, un rythme de travail effréné et des négociations inévitablement ardues. Mais aussi à une élection présidentielle en plein semestre et des relations d’un genre inhabituel avec Paris.
Quinze milliards d’euros par an. C’est ce que devraient rapporter les trois nouvelles ressources proposées par la Commission européenne le 22 décembre. Mais la somme apparaît déjà comme insuffisante pour couvrir les besoins. De nouvelles propositions sont attendues en 2023.
L’année 2021 a été riche en déclarations pittoresques et plus ou moins contrôlées des politiques de tous bords. Vérifiez que vous n’avez rien raté en répondant aux 20 questions de ce quiz.
Contrôler et prévenir les violations des Droits de l’homme et les préjudices environnementaux tout au long de la chaîne d’approvisionnement des entreprises : tel est l’ambitieux objectif que poursuit la Commission européenne avec son initiative sur la gouvernance d’entreprise durable. Mais l’annonce de ce texte, âprement discuté en coulisses, est sans cesse reportée.
L’ancien chroniqueur de CNews et du Figaro compte parmi ses proches quelques transfuges des Républicains. Mais l’on retrouve essentiellement, dans ses équipes, des figures ayant évolué dans toutes les sphères d’influence de l’extrême droite, dans les organisations de jeunesse radicales, ainsi que dans les cercles souverainistes, identitaires ou catholiques conservateurs.