Avec son plan d’investissement dans les transports durables, la Commission promet de mettre le paquet sur les carburants aériens et maritimes d’ici à fin 2027. De l’argent européen essentiellement, mais elle attend aussi des États qu’ils mettent la main à la poche. Des discussions avec eux sont en cours et des annonces sont attendues pour la fin de l’année.

Les États membres sont convenus de viser une réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre de l’UE de 90 % à l’horizon 2040 par rapport à 1990, comme le proposait la Commission. Mais l’accord est assorti de nombreuses flexibilités destinées à alléger l’impact des ambitions climatiques sur la compétitivité européenne, au point que se pose la question de la pertinence du chiffre retenu, et celle de la capacité de l’UE à atteindre l’objectif fixé pour… 2030.

La COP30 sur le climat ouvrira ses portes du 10 au 21 novembre prochain, à Belém (Brésil). Dix ans après le succès diplomatique international obtenu par la France que fut l’adoption de l’accord de Paris, il est l’heure de savoir si l’ambition climatique est toujours au rendez-vous. Mais le monde n’est plus vraiment le même qu’en 2015. Nombreux sont les paramètres qui ont changé. Contexte fait un tour d’horizon.

Vous vous y perdez dans les annonces de la Commission européenne ? C’est normal. Pour y voir un peu plus clair, Contexte passe en revue les principaux textes attendus par le secteur des transports au cours des prochains mois. Quelles sont les promesses, quelles sont les pistes d’action ? Cliquez sur chaque mode pour voir les annonces qui le concernent ou parcourez l’ensemble.

Le Rassemblement national a fait de l’énergie un élément central de son discours politique, tentant de mieux comprendre l’écosystème et de mettre en avant quelques profils connaisseurs du sujet pour battre en brèche un procès en incompétence. Le secteur l’observe avec méfiance, mais ne l’évite plus.

Visionnez le replay de notre Contexte Live consacré à la proposition de la Commission européenne sur le futur de la politique agricole commune, avec les journalistes de notre verticale Agro.

Sous pression budgétaire, le gouvernement a voulu s’attaquer aux niches fiscales du B100 et de l’E85, au potentiel de décarbonation contesté. Mais la mesure, inscrite dans le projet de loi de finances de 2026, a déclenché une fronde éclair de la FNSEA, principal syndicat agricole, et des transporteurs routiers. Désuni, l’exécutif semble avoir déjà capitulé.

Verdissement de la fiscalité sur les déchets, espoirs déçus sur le financement de la politique de l’eau, taxe plastiques, baisse des effectifs des agences, désincitation à la préservation des zones humides… Que retenir, en matière d’écologie, du projet de budget 2026, officiellement présenté le 14 octobre – après que Contexte en a dévoilé l’intégralité ? Tour d’horizon des dispositions annoncées par le gouvernement Lecornu 2, que la crise politique majeure rend plus incertaines que jamais.