La Commission a transmis aux ambassadeurs du Conseil, le 27 mars, la déclaration qu’elle a rédigée après avoir trouvé un accord avec Berlin, deux jours plus tôt, sur les carburants alternatifs « neutres en carbone ». Ce texte était un prérequis au feu vert de l’Allemagne sur le règlement relatif aux émissions des CO₂ des voitures, validé par les ambassadeurs (Coreper) le 27 mars. Ce règlement doit être entériné en réunion des ministres de l’Énergie à Bruxelles, le 28 mars…
À lire également
Transports
Avec la crise sur les émissions des voitures, les institutions européennes à rude épreuve
Les manœuvres de l’Allemagne, qui a bloqué pendant plusieurs semaines le texte sur le CO₂ des voitures en raison de désaccords internes à son gouvernement, ont agacé à Bruxelles. Cela peut-il laisser des traces et peser à l’avenir sur les relations entre les États, le Parlement et la Commission ? Certains ne l’excluent pas.
Transports
Document - L’Allemagne donne ses directives à la Commission pour débloquer le dossier du CO2 des voitures
Malgré un premier pas de la Commission vers Berlin pour inclure les véhicules fonctionnant aux carburants alternatifs dans les normes Euro 6 existantes, Berlin insiste encore, dans un courriel du 23 mars que Contexte a consulté, pour que l’exécutif européen s’engage à proposer un acte délégué au règlement sur le CO2 des voitures. Le gouvernement allemand a même rédigé la déclaration que la Commission pourrait faire pour marquer son engagement.
Transports
CO₂ des voitures : Berlin dans la confusion, Bruxelles entre colère et crainte de l’effet domino
Les récentes divisions au sein de la coalition allemande mettent en danger l’adoption finale du règlement européen obligeant les constructeurs automobiles à ne vendre que des véhicules zéro émission à partir de 2035. Que l’Allemagne finisse ou pas par voter ce texte, les remous provoqués par cet épisode dépassent largement le dossier des voitures et risquent de laisser des traces.