Maud Faipoux : une conseillère à Matignon qui maîtrise le fond et la forme

D’une durée de sept mois seulement, son passage au cabinet de Julien Denormandie en tant que conseillère filières végétales a laissé parmi ses collaborateurs comme dans la profession agricole une image de femme solide, en pleine maîtrise de ses dossiers.

Édition Agro
Hélène Chaligne
08 février 2021 à 7h00
Maud Faipoux — agriculture.gouv.fr

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Mathias Ginet, la caution « transition agricole » du gouvernement

À 35 ans, Mathias Ginet, diplômé de Sciences Po Paris et de l’ENA, devient conseiller technique agriculture à Matignon et à l’Élysée. L’homme, discret, est un des piliers des projets de la Macronie pour l’agriculture, qu’il connaît donc par cœur. Sensible à l’écologie, il sera le garde-fou de la transition promise par Emmanuel Macron.

Relations commerciales : ce mauvais alignement des planètes qui pèse dans la renégociation des contrats

Industriels et distributeurs ont mené les discussions pour 2021, bousculés entre Bercy et le ministère de l’Agriculture qui veillent au grain et l’amont qui dénonce une mauvaise application de la loi Egalim. Hausse des matières premières, Covid… tout est prétexte à justifier les tensions entre les acteurs. Pourtant, ces paramètres ne font en réalité qu’exacerber des problématiques habituelles.

Comment la profession agricole se prépare aux contreparties sur les néonicotinoïdes

Les betteraviers ont gagné la première manche : les députés ont validé le projet de loi qui doit leur ouvrir le droit d’utiliser par dérogation ces insecticides. Mais les contreparties ne sont pas encore très claires. Pour combien de temps les cultures mellifères seront-elles interdites après betteraves ? Jusqu’où ira le gouvernement sur son plan « pollinisateurs » ? La profession agricole tente de fédérer en interne et en externe, sur fond de recours en préparation. Pas simple.

Le premier déminage du texte sur les néonicotinoïdes apaise les crispations dans la majorité

Malgré des débats musclés sur le projet de loi destiné à réautoriser ces insecticides sur dérogation, la majorité ne s’est pas écharpée. Des échanges en commissions plutôt construits, une certaine pédagogie des rapporteurs et du ministre de l’Agriculture, permettent d’envisager plutôt calmement les échanges en séance publique, le 5 octobre. Le texte apparaît suffisamment toiletté pour rattraper au vol les quelques opposants au sein du groupe.

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