Travail, consultation, transparence : la méthode Denormandie

Inconnu du secteur qu’il prend en main, le nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation laisse une bonne image derrière lui. Ce boulimique de travail sait s’approprier les sujets techniques et écouter. Il obtient des résultats. Saura-t-il gagner les arbitrages sur les dossiers agricoles complexes, dans un ministère exigeant, voire « usant » selon certains qui y sont passés ? Éclairages.

Édition Agro
Valérie Noël
08 juillet 2020 à 8h00
Julien Denormandie — Facebook - Préfet de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine

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Le ministre de l’Agriculture a tenu de sévères propos vis-à-vis de la Commission européenne, estimant qu’elle n’a pas été à la hauteur de la crise provoquée par le coronavirus. Il n’est pas acceptable selon lui que l’Union européenne donne seulement la possibilité aux Etats membres de financer les soutiens nécessaires aux filières avec leurs enveloppes nationales.

Didier Guillaume bat la mesure plus vite que son orchestre

Plusieurs dossiers ont particulièrement animé le ministre de l’Agriculture, qui a régulièrement ponctué ses interventions publiques par des « je ferai des annonces dans les semaines à venir ». Mais nombre d’entre eux cumulent semaines, voire mois de retard. Pesticides, atteintes au monde agricole, plan protéines, bien-être animal, loi foncière… Contexte a compilé quelques partitions entamées cette année par Didier Guillaume, à un rythme nettement plus rapide que celui de son administration.

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