Vers 12 h 30, le 29 février, Didier Guillaume traverse le Salon de l’agriculture entouré d’une partie de son cabinet, dont Anne Bronner, sa conseillère chargée notamment des filières animales. Direction le plateau de RTL. Le ministre de l’Agriculture y annoncera la suspension de l'agrément de l’abattoir Sobeval en Dordogne, dont des pratiques douteuses lors de la mise à mort des animaux avaient été relevées deux jours avant l’ouverture du Salon dans une vidéo de L214 (relire notre brève ).…
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Agro
La concertation sur la relance des abattoirs laisse peu de place aux associations
À quelles conditions faut-il flécher les crédits dédiés à la modernisation des outils d’abattage et de découpe ? Les parties prenantes s’accordent sur le fond pour améliorer à la fois le bien-être des animaux et celui des salariés. Mais les discussions avec le ministère n’ont pas été à la hauteur, selon les associations de protection animale, qui pointent un raté dans les discussions.
Agro
La cause animale dans la mêlée de la majorité
Le sujet monte en puissance, trusté par l’intérêt de la société, mais par quel bout l’attraper ? C’est toute la difficulté à laquelle le gouvernement comme les parlementaires se heurtent, tiraillés par des niveaux inégaux de sensibilité à la cause animale. Bilan : poussins et testicules de porcelets sont devenus, de façon assez inattendue, des motifs de rupture dans la majorité et des objets d’alliances dans l’opposition.
Agro
Didier Guillaume bat la mesure plus vite que son orchestre
Plusieurs dossiers ont particulièrement animé le ministre de l’Agriculture, qui a régulièrement ponctué ses interventions publiques par des « je ferai des annonces dans les semaines à venir ». Mais nombre d’entre eux cumulent semaines, voire mois de retard. Pesticides, atteintes au monde agricole, plan protéines, bien-être animal, loi foncière… Contexte a compilé quelques partitions entamées cette année par Didier Guillaume, à un rythme nettement plus rapide que celui de son administration.