L’Anses face au titanesque chantier de l’évaluation des perturbateurs endocriniens

Pour faire face à la masse de substances chimiques susceptibles de dérégler le fonctionnement hormonal, l’agence de sécurité sanitaire a choisi d’en évaluer seize prioritaires. Devant la complexité de la tâche, l’Anses propose une « réglementation par anticipation » de ce que prévoit l’Union européenne, pour limiter l’exposition des populations dès qu’une substance est « suspectée » de chambouler le système endocrinien.

Édition Environnement
Victor Roux-Goeken
15 avril 2021 à 15h30
Vessel, à New York — Steven Hromnak

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