Vingt-trois occurrences pour la compétitivité, contre deux pour l’environnement, dans les « grandes orientations » d’Ursula von der Leyen, réélue à la tête de la Commission européenne le 18 juillet. Au Parlement, les élections européennes de juin ont rebattu les cartes des forces politiques : les effectifs anti-normes environnementales sont plus nombreux (CRE, PFE), et la droite (PPE), clé de toute majorité, est moins volontariste. Cette dernière pourrait d’ailleurs se laisser tenter par des soutiens d’extrême droite sur certains textes…
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Le Green Deal pour tous, façon Ursula von der Leyen
En présentant ses priorités politiques pour les cinq prochaines années, le 18 juillet, la conservatrice allemande a esquissé les contours d’une transition écologique censée plaire au plus grand nombre de groupes politiques. Une recette qui doit lui permettre de naviguer dans les eaux troubles d’un Parlement européen très fragmenté. Au risque que certaines concessions soient difficilement compatibles avec l’ambition initiale.