Quatre leçons du « remaniement » par Michel Barnier du « pôle vert » de Matignon

La composition du cabinet du Premier ministre, Michel Barnier, a été partiellement officialisée le 17 septembre. Le nouveau locataire de Matignon a opéré un premier « remaniement » du « pôle vert » de son cabinet. Et coupé le lien avec le Secrétariat général à la planification écologique, existant depuis la création de cette nouvelle administration, en écartant Antoine Pellion. Contexte en a retenu quatre enseignements.
17 septembre 2024 à 18h30
Environnement, Pouvoirs, Énergie, Transports
« Remaniement » — Nicolas Queffélec pour Contexte - photos : Tiero/iStock · Dontstop/iStock

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Écologie : dans la « dette » de Michel Barnier

Quel sens Michel Barnier peut-il donner à la « dette écologique », qu’il a plusieurs fois brandie depuis son arrivée à Matignon ? Le Premier ministre devrait le préciser lors de sa déclaration de politique générale, ce 1er octobre. Mais il dispose de peu de marges budgétaires et politiques pour rendre opérationnel un concept protéiforme. Contexte passe en revue les scénarios les plus (im) probables.

Cordial, rigoureux et bien entouré : la méthode Barnier à l’épreuve de Matignon

Le nouveau Premier ministre et ex-négociateur du Brexit a usé d’une recette peu spectaculaire mais éprouvée au fil de sa longue carrière, qui lui a permis notamment de déjouer les pièges des négociations avec les Britanniques. Suffisant à l’heure où l’Assemblée et l’exécutif français sont englués dans une crise sans précédent ?

Comment la planification écologique est mise à l’épreuve depuis le remaniement

Avec la réduction immédiate du budget de MaPrimeRénov’ et de l’enveloppe du Fonds vert, annoncée le 18 février, le gouvernement fait le choix de piocher en partie dans la caisse de la planification écologique pour redresser les comptes publics. C’est le dernier d’une série de renoncements commencée aux premiers jours de l’année, qui a vu l’exécutif revenir sur plusieurs de ses engagements. Contexte en établit la chronologie et en décrypte les raisons.

Mathias Ginet, la caution « transition agricole » du gouvernement

À 35 ans, Mathias Ginet, diplômé de Sciences Po Paris et de l’ENA, devient conseiller technique agriculture à Matignon et à l’Élysée. L’homme, discret, est un des piliers des projets de la Macronie pour l’agriculture, qu’il connaît donc par cœur. Sensible à l’écologie, il sera le garde-fou de la transition promise par Emmanuel Macron.

Antoine Pellion, le vrai ministre de la Planification écologique

Proche d’Emmanuel Macron, cet ingénieur des Mines de 38 ans a été nommé à la tête d’un nouveau Secrétariat général de la planification écologique. Une administration clé pour faire appliquer et respecter la doctrine de gouvernement promise par le président candidat. Alors que ce quinquennat est considéré comme celui de la dernière chance pour faire avancer la transition écologique en France, cette nouvelle administration et son représentant devront se faire une place au sein de l’exécutif.

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