Il y a ceux que la planification écologique angoisse, comme l’aérien, et ceux qui l’appréhendent avec sérénité. Ainsi, l’ambiance était au beau fixe lundi 14 novembre à l’hôtel de Roquelaure. Une centaine d’acteurs du numérique – associations, entreprises, régulateurs… – y étaient pourtant réunis pour aborder un sujet qui fâche : l’impact environnemental du secteur, dans le cadre du volet numérique de la planification écologique organisée par le gouvernement. Un an tout pile après la publication de la loi REEN…
Le numérique, comme un poisson dans l’eau de la planification écologique
Planche à savon ou promenade de santé, la planification écologique n’est pas vécue de la même manière par tous les acteurs visés. Le numérique fait ainsi figure de bon élève en mettant en avant sa capacité à réduire l’impact environnemental des autres secteurs. Pour les associations, cet exercice est avant tout une chance de lobbying face à un gouvernement à l’écoute.

Contrairement au secteur de l’aérien, le numérique s’insère avec aisance dans la planification écologique. — © Flickr CC by Olivier GRYSON