Le Comité scientifique sur les risques sanitaires et environnementaux (SCHER) a confirmé ses conclusions préliminaires : le mercure présent dans les amalgames dentaires pourrait, dans des conditions locales extrêmes, contaminer l’environnement jusqu’à des niveaux préoccupants pour l’écosystème. Le Bureau européen de l’environnement et l’Alliance mondiale pour une dentisterie sans mercure ont réagi, le 18 mars, en appelant l'UE à proposer une interdiction des amalgames dans les plus brefs délais. La Commission européenne devrait prendre une décision après avoir reçu le…
Repère
En 2011, le Conseil de l’Europe a recommandé « la restriction, voire l’interdiction, des amalgames comme matériaux dentaires ». L’OMS a, elle, suggéré de privilégier les alternatives. En 2010 puis en 2012, l’agence BIO Intelligence Service a rendu deux rapports successifs à la Commission européenne, dans lesquels elle soutenait l’interdiction des amalgames au mercure à l’horizon 2018. Le 19 janvier 2013, 94 États-parties (dont l’UE) ont signé à Minamata (Japon) une convention sur l’interdiction progressive du mercure. Le Danemark et la Suède ont déjà interdit le mercure dentaire sur leur territoire.