À l’aube du scrutin, le stress et l’inquiétude – bien cachés – sont perceptibles dans les couloirs du Parlement. "Le 27 mai, je peux me retrouver au chômage", avoue un assistant, anxieux.
Maintenant que les derniers dossiers législatifs sont bouclés, les "APA" – comprendre les assistants parlementaires – surveillent les sondages et les listes des partis : leur député se représente-t-il ? Si oui, est-il éligible ? S’il ne l’est pas, faut-il tenter de rejoindre l’équipe d’un primo député et,…
Le statut des assistants parlementaires
Avant l’entrée en vigueur de ce statut, les assistants étaient soumis au droit national, ce qui menait à des disparités de rémunération selon les pays.
Depuis 2009, ils sont considérés comme des agents communautaires et sont par conséquent soumis au droit communautaire.
On distingue deux types d’assistants : ceux accrédités auprès du Parlement (jusqu’à 3 par député) et ceux qui sont en circonscription. Les assistants locaux sont eux soumis au droit national.
Les assistants sont embauchés (et licenciés) par leur député et non par l’institution.
Âge moyen (fin 2017) : 34 ans.