Brexit : ce que le Royaume-Uni propose, ce que l’UE risque de répondre

Plus de deux ans après le référendum, le Royaume-Uni sait enfin ce qu’il veut pour l’après-Brexit. Sur bien des aspects, ses demandes franchissent les lignes rouges fixées par les Vingt-Sept. Les semaines de négociations à venir s’annoncent âpres. Décryptage.

Édition Pouvoirs
Jean-Sébastien Lefebvre, Martin Carceles
13 juillet 2018 à 8h00
Brexit : ce que le Royaume-Uni propose, et ce que risque de répondre l’UE — “Fight!” by ghatamos is licensed under CC BY 2.0

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Tout dépendra de la validation ou non par le Parlement britannique de l’accord de retrait. Mais d’ores et déjà, à Bruxelles, on réfléchit à la manière d'organiser la négociation du futur accord commercial et de la dizaine d’autres textes qui se grefferont autour.

Les multiples facettes de la future relation européano-britannique

La version finale de la déclaration politique dessinant les contours de l’avenir commun entre l’UE et le Royaume-Uni fait 36 pages. Elle a été approuvée par les chefs d’État et gouvernement. Commerce, sécurité et défense sont les grands axes de la future coopération. La dizaine d’accords prévus devra être négociée pendant la période de transition, soit entre le 29 mars 2019 et le 31 décembre 2020. Décryptage au fil du texte.

Brexit : thème par thème, ce que prévoit le projet d’accord de retrait

Clause de sauvetage, gouvernance, aides d’État, en deux ans de négociations, les enjeux se sont cristallisés sur quelques points cruciaux. Décryptage de ce qui a été négocié et attend d’être ratifié (ou non) pour éviter au Royaume-Uni de sortir de l’UE sans filet.

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Face aux conséquences du Brexit, le gouvernement a demandé au Parlement de l’habiliter à prendre des ordonnances. Ce texte servira de base juridique, mais également politique, aux mesures d’urgence sur une série de sujets parmi lesquels les transports, le statut des citoyens français au Royaume-Uni et des Britanniques résidant en France.

La frontière nord-irlandaise, poison du Brexit

Le Conseil européen du mois de juin devait être une étape décisive dans les négociations sur le retrait du Royaume-Uni de l’UE. Il n’en a rien été faute de progrès sur la question nord-irlandaise. Les Vingt-Sept envisagent ouvertement une sortie sans accord et mettent la pression sur Londres pour débloquer la situation.

Brexit, trois régions françaises en première ligne

Les régions françaises longeant la Manche vont redevenir des régions frontalières de l’UE en mars 2019. Les négociations actuelles sur le Brexit sont cruciales pour leur avenir, ce qui pousse les pouvoirs locaux à intervenir directement pour défendre leurs intérêts.

Brexit, quand faudra-t-il commencer à s’inquiéter ?

La lenteur du Royaume-Uni à déterminer ce qu’il souhaite négocier est un grave handicap pour les Européens. Difficile d’anticiper quand on ne sait pas où son partenaire de valse veut vous emmener. Côté français, les sujets sensibles sont identifiés.

Stéphanie Riso, l’autre Française du Brexit

Nommée en septembre 2016, cette économiste d’une quarantaine d’années est chargée de négocier la facture du Brexit et de s’assurer que les vingt-sept pays de l’UE restent unis. Portrait d’une fonctionnaire européenne iconoclaste.

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