Depuis « le dîner de la discorde » du 26 avril entre l’équipe de négociation britannique et son homologue européenne, le doute s’est instillé chez tous les observateurs du processus du Brexit. La Première ministre britannique vit-elle dans « un univers parallèle », comme le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, l’aurait suggéré à la chancelière allemande Angela Merkel ? Bluffe-t-elle en jouant à l’imbécile ? Ou certains Bruxellois tentent-ils de la décrédibiliser ?
Brexit dur ou Brexit soft : que veut Theresa May ?
En Europe, la Première ministre britannique est supposée être une adepte de la rupture sèche avec l’Union européenne. L’analyse de ses discours des neuf derniers mois raconte pourtant une réalité plus nuancée.

Theresa May et Donald Tusk au Conseil européen du 21 octobre 2016 à Bruxelles — All rights reserved