En cette campagne qui s’achève, les Spitzenkandidaten ont joué le rôle modeste qui leur était assigné : porter les couleurs de leur famille politique durant les débats télévisés et participer à une poignée d’événements publics dans les États membres ; guère plus. Ils n’ont été candidats qu’à « titre d’information », s’amuse un fonctionnaire européen. À l’exception d’Ursula von der Leyen, qui brigue un second mandat à la présidence de la Commission, ces têtes de liste ne devraient pas peser…
À lire également
Entre stabilité et incertitudes, le paradoxe du nouveau Parlement européen
Les trois groupes centraux conservent leur majorité arithmétique à l’issue du scrutin organisé du 6 au 9 juin. Mais l’effritement des centristes et libéraux, grands perdants du week-end, et la progression de l’extrême droite rendent le jeu imprévisible à court terme. Et au-delà.