Enquête sur le rachat du pôle énergie d’Alstom par GE

La Commission craint une distorsion de concurrence sur le marché des turbines à gaz de haute puissance

24 février 2015 à 10h50

Pouvoirs

On s’y attendait. La Commission européenne a ouvert, le 23 février, une enquête approfondie (dite de phase 2) sur cette opération de 12,45 milliards d’euros entre le géant américain General Electric (GE) et la part énergie du français Alstom. Elle a quelques réserves sur le marché des turbines à gaz de haute puissance (HDGT), principalement utilisées dans les centrales au gaz. « L’opération réunirait les activités de GE, le plus grand fabricant mondial de HDGT, et d’Alstom, évinçant ainsi de…

Repère

Alstom a décidé en 2014 de se séparer de ses activités énergétiques pour se concentrer sur les transports. Après un bras de fer entre l’allemand Siemens et GE, ce dernier a finalement remporté la partie. GE devrait ainsi racheter les secteurs énergies thermiques, (dont font partie les turbines qui posent problème), énergies renouvelables et réseaux, ainsi que les services centraux et partagés. Alstom et GE conserveront des liens capitalistiques dans les énergies renouvelables, les réseaux et les activités nucléaires où trois entités ad hoc seront constituées, mais pas consolidées par le groupe français. GE, doit de son côté, apporter à Alstom son activité de signalisation.

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