A trois jours du référendum grec sur la dernière version d'une proposition d'accord des créanciers de la Grèce, l’Europe et la zone euro retenaient leur souffle jeudi 2 juillet après que le Premier ministre grec eu confirmé la veille le maintien de la consultation. Signe palpable de la tension, devant le Parlement néerlandais, le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a déclaré que la situation « se dégrade en raison du comportement du gouvernement grec". M. Dijsselbloem a recadré une nouvelle…
Qui imprimerait la nouvelle drachme ?
En cas de retour forcé à la drachme grecque, la Grèce ne serait pas en mesure d’imprimer sa nouvelle monnaie papier car "les presses ont été détruites", a souligné le 2 juillet le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, tout en insistant sur le fait que cette option n’était pas la sienne car "nous voulons désespérément rester dans l'euro". Lors d’un entretien radiophonique, M. Varoufakis a précisé que les presses avaient été remisées juste avant l’adhésion à la monnaie unique. A noter que cette situation n’empêcherait pourtant pas le pays de passer commande dans un autre pays.