La Pologne, tête de gondole d’une UE désunie

Le langage diplomatique a laissé place à des mots pour le moins acerbes entre Polonais et Européens, lors du sommet des 9 et 10 mars à Bruxelles. Mais derrière le cas de Varsovie, ce sont bien les difficultés à rassembler les Européens sur une vision commune qui s’affichent. 
10 mars 2017 à 18h54
Pouvoirs
La Première ministre polonaise, Beata Szydlo, à Bruxelles le 9 mars 2017 — DR

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Le Premier ministre polonais l’a affirmé, face à ses pairs réunis à Bruxelles en sommet, le 21 octobre : il reconnaît la primauté du droit européen sur le national, mais dénie à la justice européenne le droit d’intervenir sur la question de l’indépendance de son système judiciaire. Or, sans cette possibilité, la confiance entre États, principe de base de l’Union, n’existe plus.

À Bruxelles, l’autodestruction de l’influence polonaise

Les cinq années de pouvoir des ultra-conservateurs du PiS ont réduit à peau de chagrin l’influence du pays dans les instances bruxelloises. Une conséquence directe de leurs choix politiques internes et vis-à-vis de leurs partenaires. Entre 2004 et 2015, Varsovie avait pourtant réussi à se hisser au plus haut. Récit d’une chute. 

Relance de l’UE : Juncker demande aux États de vider leur sac

Depuis le vote du Brexit, les Vingt-Sept ne cessent de se réunir pour afficher leur unité. La Commission européenne veut désormais obliger les États à dire ce qu’ils attendent de l’Union à l’avenir. Paris et Berlin espèrent cette clarification. Mais rien de concret ne verra le jour avant les élections française et allemande.

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De Bratislava à Rome, la pénitence de l’UE

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