« Ce sont les mêmes services, la même qualité et le même reporting que pour nos autres clients », expose Pascal Tallon. Son cabinet de lobbying, Boury, Tallon & Associés, accompagne dix-sept clients en « pro bono » , dont certains depuis vingt ans. Ses consultants offrent ce qu’ils savent faire : construire une stratégie d’affaires publiques, rédiger des argumentaires, aider à identifier des interlocuteurs, sensibiliser les pouvoirs publics à un problème méconnu, obtenir des subventions, former à la compréhension…
Les lobbyistes se passionnent pour le « pro bono »
Et si les représentants d’intérêts avaient, eux aussi, un cœur ? Le lobbying « pour le bien public », c’est-à-dire à titre gratuit, est de plus en plus répandu dans la profession. Certains représentants d’intérêts le pratiquent depuis un certain temps déjà, mais plusieurs initiatives ont été prises au cours de l’année 2021, de la création d’une antenne française de l’association The Good Lobby à la structuration de pôles ad hoc dans des cabinets installés de la place parisienne.

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