Les lobbyistes tentent d’apprivoiser le nouveau Parlement européen

Les élections à peine passées, les représentants d’intérêts commencent déjà à s’activer. Deux écoles co-existent. Ceux qui veulent être les premiers à contacter les nouveaux élus et ceux qui préfèrent attendre le moment propice.
19 juin 2019 à 8h00
Pouvoirs
"Apprivoiser " signifie "créer des liens", explique le renard au petit Prince — Antoine de Saint-Exupéry (1943)

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Le projet d’un registre des lobbys obligatoire fait son retour à Bruxelles

Les discussions lancées en 2016 autour d’un enregistrement « obligatoire » des représentants d’intérêts reprennent dans un climat optimiste. Le but est de boucler un accord d’ici à la fin de l’année. Mais les positions des différentes institutions restent tendues. La crainte d’une réforme au rabais persiste.

Le secteur du lobbying tente de s’adapter au coronavirus

A Paris comme à Bruxelles, malgré le ralentissement de l’activité législative, le travail ne manque pas pour les cabinets de conseil en affaires publiques. En ces temps d’incertitude, leurs clients ont besoin d’informations fiables. Mais à moyen terme, les lobbys craignent une baisse de leur activité et chiffre d’affaires.

Les encombrants sponsors des présidences tournantes de l’Union européenne

Coca-Cola, partenaire de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne. Début 2019, l’information a dérangé. Les conditions de ces partenariats récurrents entre entreprises et gouvernements – coûts, critères de sélection, modalités – sont bien peu transparentes. Un système flou qui crée aujourd’hui avant tout de la suspicion.

Le registre de transparence européen plombé par ses nombreuses failles

Truffé d’erreurs, l’instrument ne permet pas de donner une image fidèle des stratégies d’influence des lobbys à l’œuvre dans la bulle bruxelloise. Dernier exemple en date : Atos, l’ancienne entreprise du nouveau commissaire français, qui a revu a posteriori ses dépenses à la hausse pour 2018.

[Enquête] Plongez dans la galaxie des lobbys du numérique

Le lobbying des acteurs du numérique en France est à l’image du secteur : d’une grande diversité, bien loin de la caricature du « lobbying des Gafa ». Chaque entreprise, en fonction de son modèle économique, de ses moyens, de son histoire, de sa taille… tente de façonner ses méthodes d’influence sur les pouvoirs publics. Contexte Numérique vous propose d’explorer la stratégie de vingt-deux acteurs dans une infographie où le géant Facebook croise la petite start-up Doctrine, le chinois Huawei, le « BBR » Qwant, le discret Netflix, ou encore l’omniprésent Google…

Iratxe Garcia Pérez, l’inconnue devenue cheffe de file des sociaux-démocrates à Bruxelles

18 juin 2019, Iratxe Garcia Pérez passe subitement de l’ombre à la lumière. La très discrète Espagnole est élue à la tête du groupe S&D au Parlement européen. Une élue aguerrie, mais dont la légitimité propre est encore à construire.

Face à la montée des Verts, les lobbys sortent les pincettes

Renforcés par le scrutin européen, les écologistes veulent être acteurs du programme politique 2019-2024, dont la négociation commence cette semaine. Autour de l’hémicycle, les représentants d’intérêts se préparent aux conséquences sur leurs dossiers et appréhendent de devoir discuter avec un groupe politique dont ils ne sont pas traditionnellement proches.

Le maintien de l’influence française, un défi dans le nouveau Parlement

Entre un Rassemblement national en tête pour la deuxième fois, le score un peu moins bon qu’espéré de Renaissance et la déroute des Républicains, la France aura fort à faire pour peser dans le prochain hémicycle. La percée des Verts et le sauvetage in extremis du Parti socialiste permettent toutefois d’éviter le désastre.

Les élections passées, début d’une séquence politique à haute intensité

D’ici à la mi-juillet, un nouveau président de la Commission doit être désigné. Dirigeants nationaux et eurodéputés estiment chacun avoir la légitimité pour le désigner. Les deux institutions vont se lancer dans une course de vitesse. En toile de fond, la droite européenne joue sa prééminence sur la scène politique de l’Union.

Le numérique ne passionne pas la campagne, mais ses lobbys labourent le terrain à Bruxelles

Le renouvellement au Parlement et à la Commission européenne est autant une aubaine qu’un défi pour les lobbys du numérique. Ils devront nouer de nombreux liens avec les futurs responsables, mais ils peuvent compter sur la stabilité de l’administration dans la préparation des prochaines années.

À Bruxelles, les lobbys préparent déjà l’après élections européennes

Malgré un agenda législatif moins chargé, fédérations professionnelles et consultants affichent un planning serré. La période électorale et le renouvellement du Parlement et des dirigeants des institutions européennes constituent des opportunités pour se faire connaître et avancer ses dossiers.

2019, année charnière pour les lobbys à Bruxelles

Le Parlement et la Commission seront renouvelés à l’issue des élections européennes de mai 2019. Une échéance à laquelle les cabinets de lobbying bruxellois se préparent en anticipant les futures priorités de l’UE et la composition de l’hémicycle.

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