Leur parler ou pas ? Les lobbys tâtonnent avec les députés Rassemblement national

Premier groupe d’opposition à l’Assemblée nationale, la formation politique de Marine Le Pen ne peut plus être ignorée sans qu’il y soit réfléchi à deux fois. Entre attentisme, positions de principe et prises de contact discrètes, les lobbyistes cherchent leur doctrine.

Édition Pouvoirs
Diane de Fortanier avec Pierre Duquesne, Anne-Laure Mercier, Émilie Coste et Simon Prigent
11 octobre 2022 à 8h00
La discussion politique, Émile Friant — Wikimedia Commons

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En quête de respectabilité, les députés Rassemblement national cherchent depuis un an à montrer qu’ils pèsent sur le travail parlementaire. Peu investis en commission, ils privilégient souvent des combats gagnés d’avance. Douze mois de travaux parlementaires n’ont pas entraîné d’inflexions idéologiques notables du parti d’extrême droite.

À l’Assemblée, le groupe LR déconcerte aussi les lobbys

Depuis la séquence législative de la réforme des retraites, les députés Les Républicains apparaissent souvent comme un collectif illisible pour les représentants d’intérêts. Au Palais-Bourbon, le groupe joue cependant un rôle de pivot sur la plupart des textes.

Insoumis et lobbys, anatomie d’un dédain réciproque

Historiquement hostiles envers les lobbys, les députés Insoumis revendiquent pourtant de consulter activement ONG et associations. Les positions radicales du groupe LFI et sa faible influence sur la production législative n’en font pas une cible prioritaire pour les représentants d’intérêts. Ces derniers privilégient les échanges avec les autres groupes de la Nupes.