La défense et la justice ont leur nouvelle programmation budgétaire : les ministres, leurs administrations et les acteurs de ces secteurs peuvent dormir tranquilles. Bien sûr, le principe d’annualité budgétaire consacré par la Constitution ne leur garantit pas un budget rigoureusement identique aux trajectoires votées par le Parlement les 13 et 18 juillet. Mais « les lois de programmation sont moralement contraignantes » pour les politiques, comme le déclare le rapporteur général du budget à l’Assemblée, Jean-René Cazeneuve (Renaissance). Revenir…
Lois de programmation, pièges à millions
Entre les lois de programmation déjà votées et celles réclamées, une importante partie du budget est susceptible d’être cadrée jusqu’à la fin du quinquennat. Si Bercy tente de mettre le holà, les ministres et secteurs concernés y voient de nombreux avantages. Mais l’exercice peut vite tourner au piège parlementaire.

Temps long — © Jon Tyson