Refaire parler français à Bruxelles… PFUUUUE

La France veut profiter de son bref mandat à la tête du Conseil de l’UE, entamé le 1ᵉʳ janvier, pour contrecarrer l’hégémonie de la langue anglaise dans les institutions européennes. Mais les habitudes sont tenaces, certains diplomates dubitatifs et les experts rebutés par les complications logistiques.

Édition Pouvoirs
Simon Carraud, Anna Hubert, à Bruxelles
14 février 2022 à 7h00
froggies — Alexas_Fotos

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La « RP » de la France à Bruxelles, pilote sous pression de la présidence du Conseil de l’UE

La représentation permanente auprès de l’UE, placée au cœur du dispositif de la PFUE et renforcée par des bataillons de nouvelles recrues, s’est préparée à une avalanche de textes, un rythme de travail effréné et des négociations inévitablement ardues. Mais aussi à une élection présidentielle en plein semestre et des relations d’un genre inhabituel avec Paris.

Avec la présidence française de l’Union européenne, Emmanuel Macron se projette dans l’après-2022

Pour les six mois de sa présidence tournante du Conseil de l’UE, la France compte aller au-delà de son rôle de pilote des négociations des dossiers législatifs en cours d’examen à Bruxelles. Emmanuel Macron veut s’appuyer sur cette séquence pour impulser une nouvelle étape dans la construction de l’Union européenne.

À quoi sert une présidence de l’Union européenne ?

Entre le 1ᵉʳ janvier et le 30 juin 2022, la France sera à la tête du Conseil de l’Union européenne. Quel sera son rôle ? Le pays qui occupe ce poste de façon temporaire peut-il tirer profit de cet exercice ? En quoi son action est-elle importante pour faire avancer, ou non, la politique européenne pendant six mois ? Coup de projecteur sur le fonctionnement et les marges de manœuvre d’une présidence tournante.