Six mois après les élections, les États craignent un Parlement européen incontrôlable

Les députés ont obtenu de nombreuses concessions de la Commission et lorgnent sur le droit d’initiative législative qu’on leur a promis. Les récentes auditions des commissaires désignés ont cependant montré l’absence de majorité stable au sein de l’hémicycle.

Édition Pouvoirs
Jean Comte (bureau de Bruxelles)
21 octobre 2019 à 8h00
Ursula von der Leyen devra manoeuvrer entre les différentes institutions européennes — Mauro Bottaro

À lire également

Maroš Šefčovič : « Il n’y aura pas de retour en arrière sur la réglementation en matière sociale ou environnementale »

Dans un entretien accordé à Contexte, le vice-président de la Commission européenne précise comment il entend dépoussiérer la législation existante selon le nouveau principe : « un ajout, un retrait ». Le Slovaque doit aussi achever la négociation avec les députés sur le droit d’initiative, promis aux élus par Ursula von der Leyen. Une pratique qui s’annonce très encadrée en amont.

La Conférence des présidents de commissions attend son heure de gloire

D’ordinaire très discrète, cet organe interne du Parlement est récemment sorti de l’ombre, s’affichant en grande ordonnateur des auditions de candidats-commissaires. Cette visibilité accrue combinée à son renouvellement nourrissent un regain d’ambitions pour l’un des rouages essentiels au bon fonctionnement de l'hémicycle.

PPE, S&D, Renew Europe, Verts, la nouvelle tectonique des groupes du Parlement européen

L’élection européenne a modifié l’équilibre politique du Parlement européen et la structure interne des groupes. À droite, à gauche, au centre ou chez les écologistes, le pouvoir a parfois changé de camp. Contexte analyse les nouveaux rapports de force au sein de ces formations politiques chamboulées.

En marche débarque (enfin) dans l’Europe réelle

Invités au congrès de l’ADLE, les représentants d’En marche ont annoncé une « coalition » en vue des élections européennes. L’aboutissement d’un cheminement du parti macroniste, de la tentation de l’hégémonie à la prise en compte de la réalité des partis européens, plus solides qu’il n’y paraît.

Le Parlement européen version 2019-2024

Le Brexit a finalement bien eu lieu. L'hémicycle compte désormais 705 députés, contre 751 auparavant. Le Parti populaire reste la première force politique. Le départ des Britanniques a par ailleurs permis à l'extrême droite de ravir la quatrième place aux écologistes.

Contexte, l’info politique dont les professionnels ont besoin.

Essayez gratuitement

Essayez Contexte pour suivre les politiques publiques en France et en Europe

Recevez tous les matins dans votre boîte e-mail une sélection d’informations et d’analyses de notre rédaction

Accédez à des scoops et des ressources pour décrypter les enjeux et les rapports de force politiques

Suivez la fabrication des textes de loi en temps réel tout au long de la navette parlementaire