L’UE sauve la face en arrachant à Orbán un accord sur le pétrole russe

Après un mois de blocage, les Vingt-Sept ont trouvé, dans la nuit du 30 au 31 mai, un compromis sur un sixième train de sanctions contre Moscou. Il inclut bien un embargo mettant fin à l’essentiel des importations de pétrole russe d’ici à la fin de l’année. Le tout avec l’assentiment du Premier ministre hongrois, qui a fini par céder après avoir fait monter les enchères autant qu’il pouvait.

Éditions Pouvoirs , Énergie
À Bruxelles, Simon Carraud, Anna Hubert
31 mai 2022 à 7h45
sommet — DR

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Le mandat de la France à la tête du Conseil de l’UE a pris fin le 30 juin, au terme d’un semestre frénétique rythmé par l’adoption de six trains de sanctions contre la Russie et de dizaines d’accords entre États membres et avec le Parlement. Emmanuel Macron en a aussi profité pour promouvoir ses idées fétiches, comme l’autonomie stratégique, mais aussi le concept de « communauté politique européenne ».

L’UE en passe de frapper la Russie au portefeuille énergétique

Jusqu’ici épargnés par les sanctions économiques, les produits énergétiques russes sont dans les radars bruxellois depuis la découverte de centaines de cadavres de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha. La Commission a notamment proposé le 5 avril un embargo sur le charbon ; le pétrole pourrait suivre. Le gaz, lui, continue de diviser fortement.

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