Gros coup de chaud chez le lobby des constructeurs automobiles européens, l’Acea, depuis le jeudi 12 septembre au soir, après que l’agence Bloomberg a révélé en substance le contenu d’une note qu’elle attribue à l’organisation et qui réclame le report de deux ans de l’objectif de – 15 % d’émissions de CO 2 des voitures neuves en 2025. Pour permettre ce report, il y est notamment proposé d’activer l’article 122 du traité sur le fonctionnement de l’UE, disposition permettant à…
À lire également
Automobile : pour Mario Draghi, la productivité avant tout
L’ancien président du Conseil italien et de la BCE estime, dans son rapport remis à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, le 9 septembre, qu’il faut maintenir la production de véhicules thermiques « tant que la demande existe sur les marchés internationaux », tout en œuvrant à la compétitivité européenne sur la « prochaine génération » de véhicules.
Émissions de CO₂ des voitures : au-delà de l’obsession de 2035, la course à l’objectif 2025
Les constructeurs automobiles européens vont devoir tout mettre en œuvre pour baisser les émissions de leurs flottes de véhicules neufs de 15 % en 2025 par rapport à 2021. L’occasion de réclamer une nouvelle fois le soutien financier et réglementaire de l’UE pour accompagner la transition du secteur.
Automobile : le Green Deal aura bien une saison 2
Émissions de CO₂ des voitures et des poids lourds, normes Euro 7, infrastructures de recharge… en cinq ans, la Commission von der Leyen a fait adopter des réformes importantes pour la transition de l’industrie automobile. Cette dernière, comme d’autres secteurs, appelle désormais l'exécutif européen à appliquer ces réformes plutôt qu’à promouvoir d’autres normes. Pourtant, les textes législatifs et réglementaires ne devraient pas manquer lors du prochain mandat.
Normes Euro 7 : pourquoi l’aile droite du Parlement européen a-t-elle gagné ?
Les eurodéputés ont adopté, le 9 novembre, une position moins ambitieuse que le texte de la Commission sur le volet « véhicules légers » des normes d’émissions polluantes Euro 7. Même si les élus soutiennent les nouvelles limites d’émissions de particules issues du freinage et de l’abrasion des pneus, l’aile gauche de l’hémicycle déplore un texte dilué. Le lobbying efficace de l’automobile à lui seul ne suffit pas à expliquer ce résultat.