Comment l’A4E casse les codes du lobbying des compagnies aériennes

Créée il y a un peu plus d’un an, A4E (Airlines for Europe) secoue la sphère de la représentation des intérêts des compagnies aériennes à Bruxelles en bousculant les autres acteurs du secteur.

Début 2016, les patrons des « big five » – Air France-KLM, IAG, EasyJet, le groupe Lufthansa, Ryanair – ont lancé A4E (Airlines for Europe) pour représenter leurs intérêts à Bruxelles. Avec la volonté affichée d’insuffler « le changement et une nouvelle approche » dans le mode de représentation des compagnies aériennes.

Acte de naissance officiel de AE4, déposé au tribunal de commerce de Bruxelles le 5 avril 2016

En un an, le paysage a effectivement changé. Deux associations de…

ETS aviation : les vols internationaux obtiennent une dérogation jusqu’à fin 2023

Parlement et Conseil sont parvenus à un accord le 18 octobre pour prolonger l’exemption des vols internationaux du marché européen du carbone.

Cas d’école - Le lobbying d’usure des notaires sur la loi Macron

Les notaires ont mené une bataille rangée contre l’ouverture de leur profession. S’ils ont semblé perdre sur le terrain législatif et médiatique, la rédaction des textes d’application leur a permis de limiter considérablement la portée de la réforme. Retour sur un cas de lobbying emblématique du quinquennat.

Émissions aériennes : ce qui se joue en 2017

L’année sera cruciale pour la mise au point du mécanisme de compensation des émissions décidé à l’OACI. Et, par ricochet, pour convaincre les eurodéputés d’accepter d’exempter les vols internationaux de l’ETS.

Émissions aériennes : l’exemption de l’ETS pour les vols internationaux sera prolongée jusqu’à 2020

Bruxelles réglera le sort de l’ETS aviation en deux étapes. La décision définitive sur l’avenir du système européen d’échange des émissions ne sera pas prise avant de connaître le détail du mécanisme mondial décidé à l’OACI.

François Bausch : « La stratégie aviation est trop axée sur l’intérêt des grandes compagnies »

Le ministre luxembourgeois du Développement durable et des Infrastructures se montre réticent sur les mandats de négociation demandés par Bruxelles. Il critique une stratégie qui freinerait le développement des petits aéroports, et prépare la réplique.