Grands projets de transports : la Macronie en quête de ligne(s)

Après un début de quinquennat marqué par la mise sur pause des grands projets d’infrastructures de transport, le mandat d’Emmanuel Macron s’achève avec la relance de plusieurs lignes TGV. Un virage qui laisse un goût amer à une partie des Marcheurs de la première heure.

Éditions Transports , Pouvoirs
Camille Selosse
05 avril 2022 à 7h00
Boussole — Absolutvision

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Le gouvernement a donné des indications sur le scénario qu’il compte privilégier sur les voies d’accès au tunnel de base du Lyon-Turin. De quoi rassurer Bruxelles et Rome sur la livraison du projet ferroviaire ? Pas tout à fait, car des questions persistent, notamment sur le calendrier des études nécessaires à la réalisation de ces voies d’accès.

Le financement des infrastructures à quitte ou double

Les investissements pour les infrastructures sont suspendus au rapport imminent du conseil d’orientation et aux arbitrages gouvernementaux qui en découleront. Conscient de l’insuffisance de la trajectoire qui lui sert de base de travail, le Conseil d’orientation des infrastructures envisage de proposer un scénario plus ambitieux, avec l’écologie en toile de fond.

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Synonyme de décroissance pour certains, levier contre le réchauffement climatique pour d’autres, la démobilité s’invite petit à petit dans le débat public français, en particulier à gauche de l’échiquier politique. Source de clivages, la réduction des déplacements est indissociable des enjeux d’aménagement du territoire et de justice sociale.

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Scénario contrarié pour la programmation des infrastructures

Promise dès le début du quinquennat par Emmanuel Macron, elle comporte une hausse des investissements pour les transports, mais acte aussi une trajectoire inférieure à celle réclamée par le secteur et les élus et défendue par la ministre elle-même.