Régulateur cherche bon grimpeur pour poursuivre ascension

La présidence de l’Autorité de régulation des transports se cherche un nouveau locataire. Mission : diriger un régulateur ultratechnique, devenu incontournable, tout en gérant les frictions avec l’État et les secteurs régulés. Et ce alors que l’influence de l’institution reste mitigée et que son mandat, en grande partie centré sur la concurrence, est parfois questionné.

Édition Transports
Camille Selosse
25 juillet 2022 à 7h00
Les coureurs au départ de l'étape du 17 juillet du Tour de France 2022 — A.S.O./Charly Lopez

À lire également

Thierry Guimbaud : « Le moment est venu de s’interroger sur l’acte 2 » de la régulation des transports

Les pouvoirs de l’Autorité de régulation des transports doivent être renforcés et celle-ci doit mieux prendre en compte le « système de transports » dans sa globalité, selon son nouveau président. Pour lui, la concurrence n’est pas une fin en soi, mais doit servir la transition écologique, le pouvoir d’achat des ménages et la qualité de service. Autant d’impératifs qui guideront les interventions du régulateur concernant le réseau ferroviaire ou la fin des concessions autoroutières, explique-t-il dans un entretien à Contexte, deux mois après sa nomination.

Autorité de régulation des transports : les auditions de Thierry Guimbaud en six points clés

Le directeur général de Voies navigables de France a été adoubé le 6 décembre par le Parlement. Il promet d’être rapidement opérationnel à la tête de l’Autorité de régulation des transports, pour gérer les sensibles dossiers ferroviaires et autoroutiers. Et de se battre pour accroître les moyens et les pouvoirs du régulateur.

[Agenda Transports] À Paris, des billets verts et (peut-être) des Gilets jaunes attendus au premier semestre 2023

On y est ! Le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures sera remis officiellement « fin janvier ou tout début février ». De là découlera la nouvelle trajectoire d’investissement dans les transports, qui sera annoncée d’ici l’été et devra être cohérente avec la planification écologique en cours d’élaboration. À moins que l’actualité sociale avec son triptyque infernal – retraites, inflation, zones à faibles émissions – n’impose son propre agenda ?

[Agenda] Transports : quatre mois pour se mettre au vert

Plan de sobriété, feuilles de route de décarbonation, finalisation du paquet climat : à Paris comme à Bruxelles, la fin de l’année doit permettre de fixer les objectifs et les actions à mettre en œuvre pour réduire les émissions des transports. La question des financements reste en suspens.

Contexte, l’info politique dont les professionnels ont besoin.

Essayez gratuitement

Essayez Contexte pour suivre les politiques publiques en France et en Europe

Recevez tous les matins dans votre boîte e-mail une sélection d’informations et d’analyses de notre rédaction

Accédez à des scoops et des ressources pour décrypter les enjeux et les rapports de force politiques

Suivez la fabrication des textes de loi en temps réel tout au long de la navette parlementaire