Crise agricole
Normes excessives, faibles revenus, coût de l’énergie, besoin de simplification des normes environnementales….Au début de l’année 2024, la colère gronde et les agriculteurs multiplient les actions et les blocages jusqu’à entamer le 29 janvier, un siège de la capitale. Pour répondre à la crise, Gabriel Attal, alors Premier Ministre place l’agriculture “au rang des intérêts fondamentaux de la nation” et propose « 62 engagements » au monde agricole. En février, au cours d’un Salon de l’Agriculture chahuté, Emmanuel Macron annonce un plan de trésorerie d’urgence et souhaite que « l’on puisse déboucher sur des prix planchers ». L'été a été marqué par des récoltes de céréales et notamment de blé historiquement basses. Moins 25% par rapport à 2023 pour le blé. A cette crise vient s'ajouter une crise sanitaire : la France est touchée par plusieurs épizooties comme la grippe aviaire ou la fièvre catarrhale ovine.
Où en sommes-nous ?
Les syndicats agricoles ont lancé à la mi-novembre un nouveau mouvement de contestation. Des mobilisations en ordre dispersé avec plusieurs mots d'ordres communs : le revenu agricole, la simplification et l'opposition au projet d'accord de libre-échange UE-Mercosur. Début décembre en visite dans une exploitation du Loiret, Annie Genevard, la ministre de l'agriculture a annoncé des mesures visant à réduire « les boulets » qui pèsent, selon elle, sur le secteur. Enfin, les agents de l’Office français de la biodiversité devront cacher leur arme lors des contrôles.