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Contexte fait le point sur les enjeux numériques de ce second mandat d’Emmanuel Macron. En France comme à Bruxelles, le centre de gravité va se déplacer en partie du côté des régulateurs, avec la mise en œuvre du DSA et du DMA, deux textes majeurs encadrant les activités des plateformes. La machine bruxelloise doit toutefois encore mener à terme plusieurs dossiers structurants pour l’écosystème.
S'appuyant sur son bilan mais aussi sur ses échecs, le président candidat veut poursuivre les réformes lors d'un second quinquennat. Entré tardivement en campagne, Emmanuel Macron a déroulé son programme lors d'une très longue conférence de presse, le 17 mars, sans toutefois parvenir à lever toutes les interrogations sur ses intentions.
Le candidat d’extrême droite a finalement publié l’intégralité de son programme le 12 mars, sans en faire la publicité. Il avait commencé à publier des livrets thématiques à partir de la fin d’année. Sans surprise, la plus grande partie du projet est consacrée à l’immigration et à la sécurité, mais des mesures sectorielles y figurent aussi. Elles ont été élaborées au sein des 28 groupes de travail pilotés par l’ex-banquier Jonathan Nadler.
Brandie en étendard à droite comme à gauche, la souveraineté numérique se pare de nuances selon les candidats. Tous condamnent la domination des Gafam, mais les avis divergent sur les moyens de développer une filière capable de se substituer aux géants américains ou chinois.
Si l’écosystème salue un bilan globalement positif d’Emmanuel Macron, en particulier sur le financement, il insiste sur l’importance de la souveraineté et de la formation.
La plupart des grands enjeux du numérique relève des prérogatives de Bruxelles, et la Commission von der Leyen a mis sur la table une pile de textes structurants pour le secteur. Dans ce contexte, comment les candidats à la présidentielle élaborent-ils leur programme ? Tour d’horizon des différents angles d’attaque.
La candidate du Rassemblement national a présenté un programme très ramassé, intitulé « 22 mesures pour 2022 ». Certaines mesures annoncées dans les médias ou dans des discours n’y figurent même pas. Il est complété par des livrets thématiques qui traitent de manière plus approfondie quelques thèmes (jeunesse, immigration, tourisme). Marine Le Pen estime globalement qu’elle a besoin de « deux quinquennats » pour mettre en œuvre ce qu’elle souhaite faire.
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